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Edition du 19 Janvier 2011



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12e FIMA de Montréal
Un marché de l’art en plein air
19 Janvier 2011

Un concours d’affiches d’art, cela vous dit ? Il n’existe pas encore à Alger. Mais Montréal, la capitale du Canada, en organise un chaque année à l’occasion de la tenue du FIMA (Festival international des arts de Montréal).

La 12e édition du FIMA qui aura lieu du mercredi 29 juin au dimanche 3 juillet 2011 à la GaleRue d’art au centre ville de Montréal a besoin de son affiche. Le dernier délai pour les inscriptions sur Internet au concours « Affichez-vous ! 2011 » est fixé au 31 janvier 2011. Le concours est ouvert aux artistes du monde entier. Les 11 meilleures affiches feront l’objet d’une présélection avant d’être soumises au vote du public sur le site web du festival : « www.festivaldesarts.org ». Le premier prix est doté de 1.000 dollars, les deuxième et troisième, respectivement de 300 et 200 dollars. Par ailleurs, les artistes en arts visuels et métiers d’art du monde entier peuvent s’ils le désirent exposer leurs œuvres à la GaleRue d’art au centre ville de Montréal. Les disciplines concernées en arts visuels  sont les suivantes: peinture, aquarelle, dessin, photographie, création numérique, sculpture, arts graphiques (estampe, gravure, sérigraphie, etc.). En métier d’art : verre, Joaillerie, céramique, ébénisterie, textile et cuir. La date limite pour les inscriptions (sur Internet) à l’exposition est fixée au 21 février 2011. L’édition précédente a vu la participation de 300 artistes et l’afflux de 300.000 visiteurs en 4 jours. L’artiste doit concourir avec des œuvres originales et conçues par lui. Les artistes étrangers sont tenus à leur entrée au Canada de s’acquitter d’une taxe de vente correspondant à 5% de la valeur totale de ses œuvres auprès de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), les œuvres non vendues pouvant être remboursées. Les artistes étudiants peuvent également exposer à condition qu’ils justifient d’un diplôme obtenu depuis moins de deux ans (après le 31 décembre 2007). Le FIMA est l’une des plus grandes galeries à ciel ouvert au monde. Elle s’étend sur plus d’un kilomètre sur la plus grande rue commerciale : Sainte-Catherine au centre de la capitale du Canada. La spécificité du FIMA tient au fait qu’il offre aux artistes l’opportunité de vendre leurs œuvres directement aux visiteurs sans transiter par la galerie d’art ou un agent. Ainsi donc, une nouvelle fois se vérifie le phénomène de marchandisation et d’industrialisation de la culture. Quelle place pour les talents qui n’ont pas les moyens de se déplacer, quelle place pour les créations isolées et subversives ? Telle demeure l’équation dans ce monde mondialisé. «  Parler aujourd’hui de la marchandisation de l’art n’est pas s’en prendre une nouvelle fois au rôle du marchand ou du galeriste » écrit François Derivery. Selon lui, le marchand d’antan gagnait sa vie en diffuant les œuvres qu’il a acquises mais « ne légiférait pas en matière de goût » se contentant d’être « un intermédiaire entre l’artiste et son acheteur ». C’est le marché de l’art planétaire apparu au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, qui a institué une Bourse internationale des valeurs, qui a eu pour conséquence de confondre les intérêts de « l’art » et ceux du « marché »

Par : LARBI GRAÏNE

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