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Edition du 17 Janvier 2011



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Boumerdès
Déficit en infrastructures éducatives
17 Janvier 2011

Plusieurs localités dans la wilaya de Boumerdès ne sont toujours pas dotées d’établissements secondaires. Ce déficit n’est pas sans conséquences négatives sur les élèves confrontés à d’énormes difficultés pour rejoindre les bancs des lycées. De ce fait leurs résultats scolaires sont déplorables. Afir, Legata, Si Mustapha et Timezrite sont les communes où l’on enregistre cette absence de lycée.

Dans la localité d’Afir, les élèves sont durement pénalisés par la distance qu’ils parcourent jusqu’au chef-lieu de la commune de Dellys pour étudier. Ils sont contraints de parcourir quotidiennement plus de 32 kilomètres pour rejoindre leur établissement. Ils attendent avec impatience le lancement du projet de construction d’un lycée de 1.300 places depuis plusieurs mois.
Ce projet a été inscrit depuis plusieurs années avant qu’une décision ane soit prise pour sa construction et un bureau d’études a été désigné à cet effet. Ce joyau architectural devra être construit prochainement dans cette localité purement rurale. En attendant, les élèves devront encore prendre leur mal en patience. Les élèves de Legata sont également pénalisés par l’absence d’un lycée au niveau de leur localité. Ils endurent des tas de désagréments pour pouvoir rejoindre les établissements de Zemmouri et des Issers, dans lesquelles poursuivent leurs études puisqu’ils sont confrontés au manque de transport scolaire. De même, les bus qui les transportent sont dans un état vétuste et ne répondent pas aux normes de confort. Dans la commune limitrophe de Si Mustapha, les élèves se plaignent de l’absence d’un établissement secondaire. Ils sont scolarisés au niveau du lycée de Thénia ou celui des Issers. Ils se plaignent particulièrement de l’absence de transport scolaire. Ici, c’est le transport privé qui a pris le relais.Cette carence, faut-il le dire, s’est répercutée négativement sur les résultats des élèves qui prennent leur mal en patience. De même pour les lycéens de la commune balnéaire de Cap Djenet qui vont, probablement poursuivre l’année prochaine, leurs études au niveau des lycées de Bordj Ménaiel.Plusieurs projets de réalisation de lycées ont été, auparavant, inscrits dans la wilaya de Boumerdès, mais certains ne sont toujours pas lancés. Certains responsables de secteur justifient le retard de lancement des travaux à l’inexistence de foncier notamment dans les localités où un projet est inscrit. Et l’on trouve ainsi que des choix de terrains y ont été effectués et les travaux lancés mais l’on peine à achever les projets. A titre illustratif, les projets du lycée de Tidjelabine et de Naciria accusent d’énormes retards.A Sidi Daoud, les travaux du projet de lycée piétinent toujours. Les élèves poursuivent encore leurs études au niveau des chalets implantés au lendemain de séisme de 2003.Notons que, par ailleurs, plusieurs localités qui en sont dotées en établissements secondaires, sont confrontées à la surcharge des classes. L’exemple édifiant est le lycée Boukabous, dans la commune de Chabet El-Ameur qui connaît depuis plus de trois ans ce problème. La raison est l’accroissement des élèves inscrits annuellement. Ce lycée dispose d’une vingtaine de classes et le nombre des élèves est estimé à 900. Ici, une annexe a été ouverte afin de permettre à tous les élèves de suivre leurs cours. Un nouveau lycée a été lancé récemment afin de venir à bout de surplus qui touche l’ancien établissement.

Par : Tahr Ounas

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