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Edition du 4 Janvier 2011



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2e édition du festival international des arts de l’Ahaggar
Des vedettes africaines de la chanson à l’affiche
4 Janvier 2011

La 2e édition du Festival international des arts de l’Ahaggar se tiendra du 11 au 17 du mois courant à Tamanrasset.

La musique s’invitera durant sept soirées avec comme tête d’affiche de grands noms de la chanson africaine à l’image des Maliens le Vieux Farka et le couple Amadou et Mariam ; le Nigérien Bambino, le Congolais Diblo Dibala et les Algériens Badi Lalla (chanteuse de Tindé), Joe Batoury (chanteur algérois de gnawi) ainsi qu’ishumar (chômeurs) groupe touareg surnommé les rockers du désert. C’est ce qu’a indiqué hier en substance Farid Ighilahriz, commissaire du festival et directeur de l’Office du Parc national de l’Ahaggar lors d’une conférence-débat qu’il a animée à Alger au centre de presse d’El Moudjahid. Les artistes se produiront sur deux scènes. L’une plus internationale sera érigée sur la place du 1er Novembre au chef-lieu de wilaya, et recevra donc les artistes précédemment cités, l’autre sera implantée dans le campement Aguemar, lieu-dit près de Tamanrasset où l’on a reconstitué un village traditionnel devant abriter une série de concerts du 14 au 17 janvier. C’est à ce niveau que se produiront des artistes nationaux issus en général du Sahara central et du Hoggar en particulier. Y sont attendues des troupes folkloriques surtout comme l’Ahellil de Timimoun, les Gangas d’Illizi, Baba Merzouk de Biskra, les T’bal de Aïn Salah, le grand Diwan, les interprètes de l’imzad Shena et Shtima, le Jakmi d’Abalessa, et le Tindé de Tazrouk. Le commissariat a renoncé à faire tenir une partie des festivités à Abalessa (80 km à l’est de Tamanrasset) a indiqué Farid Ighilahriz . «On a trop souffert lors de l’édition précédente, on était contraint d’assurer le déplacement tous les jours des festivaliers entre Abalessa et Tamanrasset où ils sont hébergés» a-t-il expliqué. Et d’ajouter «cette année nous avons réuni toutes les activités à Tamanrasset afin de faciliter les choses». Répondant à la question de savoir si le budget alloué au Festival international des arts de l’Ahaggar ne limitait pas les ambitions de ses promoteurs, le conférencier a reconnu que le «budget est insuffisant» . Et d’indiquer «nous organisons ce festival avec la subvention du ministère de la Culture. Nous lui avons demandé de nous accorder pour la présente édition un budget supplémentaire». «Heureusement, il y a des sponsors et des partenaires qui nous aident»  a-t-il ajouté. Et de citer entre autres «Altavista, Air Algérie qui nous a accordé des réductions de tarifs, Sonatrach, Sonelgaz et Condor qui finance le concours de contes». Toutefois le conférencier a estimé que les festivals devraient se faire à l’avenir sans l’aide de l’État. «Il faut se préparer à des partenariats avec les entreprises privées et publiques» a-t-il dit. En sus de l’animation artistique, figurent au menu trois journées d’étude et des conférences devant être animées par des anthropologues nationaux et étrangers traitant de la question du patrimoine culturel en rapport à son environnement naturel. Le Concours national d’écriture de contes et légendes sera lancé à cette occasion. Plus de 70 contes ont été réceptionnés par le commissariat du festival, a précisé à ce propos Farid Ighilahriz.

Par : LARBI GRAÏNE

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