Petites voitures, légo, bonbons... depuis quelque temps, vous découvrez dans les poches de votre enfant des objets non identifiés. Vous avez un doute : et s’il se servait dans les cartable de ses camarades ?
Ce qu’il faut faire :
Il n’a pas encore une conscience claire de ce que «voler» veut dire. C’est à vous d’édicter avec fermeté les règles et de lui expliquer le sens moral des interdits que vous posez. Pour qu’il réalise la portée de son acte, invitez-le à imaginer ce qu’il ressentirait si un copain volait un de ses jouets. Et parce que cet objet n’est pas à lui, expliquez-lui qu’il va devoir le rendre à son propriétaire.
Sans faire la démarche à sa place, accompagnez-le et aidez-le à s’excuser (ou excusez-vous pour lui s’il est trop pétrifié pour le faire). Il comprendra que voler est une faute qui exige réparation.
Ce qu’il faut lui dire :
«Je ne te l’avais peut-être pas expliqué, mais voler est interdit. Maintenant que tu le sais, j’espère que tu ne le referas plus.»
Il exprime un malaise
Votre enfant n’en est pas à son coup d’essai et il ne fait pas d’efforts pour cacher ses larcins. Et s’il faisait exprès d’être démasqué ? Parce qu’il a l’impression que la maîtresse ne l’aime pas ou que vous ne faites pas attention à lui, il exprime par ses chapardages un malaise qu’il ne parvient plus à formuler autrement.
Ce qu’il faut faire :
Tout en condamnant son forfait, interrogez-vous sur les raisons plus profondes qui l’incitent à agir ainsi. Il s’agit peut-être d’un moyen de compenser un manque ou de réagir à un sentiment d’injustice. A-t-il été perturbé par un événement récent (naissance d’un bébé, déménagement…) ? S’est-il fâché avec un copain ? En le questionnant et en le rassurant sur votre amour, vous le mettrez en confiance et l’encouragerez à vous dire ce qu’il a sur le cœur.
Ce qu’il faut lui dire : «Est-ce que quelque chose te tracasse et dont tu aurais envie de parler avec moi ?»