Depuis le début des vacances scolaires, qui se sont achevées hier, les petits Algérois ont égayé de leurs cris joyeux et jeux, les rues de la capitale en dépit d’une température pas toujours clémente. Ce qu’il faut souligner, c’est que ce n’est nullement un choix, mais bien l’absence d’aires de jeu. Les parents en effet ne pouvant condamner leurs enfants à rester enfermés dans des appartements trop exigus, n’ont d’autre choix que de les laisser s’ébattre dans les rues. La majorité des quartiers à travers la capitale souffrent du manque d’aires de jeu et d’espaces de détente pour enfants. Même si des jardins publics existent dans de nombreuses communes, ceux-ci manquent d’aménagement et d’infrastructures. Il faut dire qu’hormis les week-ends, où les parents des plus chanceux sont libres pour emmener leurs enfants à Bouchaoui, au jardin d’essai, ou encore au Centre commercial de Bab Ezzouar les autres jours sont placés sous le signe de l’ennui et du danger pour ceux qui jouent dans la rue. Il faut dire que très nombreux sont les parents qui ne peuvent même pas leur offrir une sortie au parc à leurs enfants par manque de ressources. Que dire donc des enfants résidant au sein des communes, dites pauvres, et qui n’arrivent pas à assurer les infrastructures de base à leurs habitants, à l’instar de Souidania ou encore les hauteurs de Chéraga, El-Hamammat, Rouiba, Bourouba, Réghaïa... et bien d’autres encore. Les espaces privés accueillant les enfants, à l’instar des salles de jeu, demeurent assez dangereux en l’absence de tout contrôle parental.
Par : C. K.