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Edition du 30 Décembre 2010



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Tribunaux de la capitale
Absence de haut-parleurs dans les salles d’audience
30 Décembre 2010

Destinées à régler les litiges entre les citoyens ou pour juger des parsonnes accusées de différents délits les tribunaux de la capitale voient défiler des milliers d’affaires dans leurs salles. Néanmoins, ces dernières se distinguent par un manque important en équipements, du moins en matière de haut-parleurs, ce qui agace et pénalise les familles présentes dans les salle et qui sont, de même que les journalistes, fortement pénalisés du fait qu’ils ont beaucoup de mal à suivre les échanges. Malgré les importantes rénovations et la modernisation dont ont bénéficié les tribunaux de la wilaya d’Alger, cela au cours des deux dernières années, il reste toutefois ce manque flagrant. L’absence de haut-parleur ou alors microphones défectueux sont des réalités que l’on ne peut occulter. En effet, une petite virée à travers les salles d’audience de la capitale nous a permis de confirmer cette situation.
La salle d’audience numéro 2 au sein du tribunal de Sidi M’hamed située à Abane-Ramdane démontre clairement et on ne peut mieux ce fait. On remarque tout de suite une salle comble, des avocats agglutinés à la barre et des juges obligés de hausser la voix pour pouvoir être entendus par, il faut le dire, des citoyens qui n’arrivent à vraiment entendre ce qui se dit. Cette situation est un vrai calvaire pour les citoyens, venus en tant que partie civile dans une affaire en cours ou tout simplement en tant que témoins, ils n’arrivent pas à entendre les propos du juge. Parfois même, il arrive que des témoins n’entendent pas leurs noms au moment où ils sont appelés à la barre, ce qui mène au report du procès conduisant ainsi à un potentiel retard. Ces cas de figure se retrouvent un peu partoutà l’instar des salles d’audience du tribunal de Bir Mourad Raïs, il est même arrivé que des avocats se voient mettre à la porte. Un citoyen nous a rapporté que durant une session, qui s’est déroulée la semaine dernière, la juge qui présidait l’audience a ordonné à l’une des avocates présente de quitter la salle. Les raisons d’une pareille décision sont simplement, nous dit-on, le fait « qu’au cours de la première partie de l’audience lors de laquelle les jugements, concernent les procès déjà tenus, sont prononcés, l’un des inculpés n’ayant pas pu entendre le verdict pour son affaire s’est adressé à son avocate, qui était elle-même dans la même situation; Cette dernière demandant à la juge de d’éclairer sa lanterne s’est aussitôt vu mettre à la porte de la salle d’audience manu militari». En conclusion tout le monde se plaint de cette situation : avocats, inculpés, témoins, familles... en tout cas il faut vraiment penser à y remédier. Maître H. Z., avocate, nous a même affirmé qu’il est de plus en plus pénible pour elle de continuer à excercer dans ces conditions. Le SOS est ainsi lancé il reste à espérer qu’il sera écouté, même sans... haut-parleur.

Par : Karima Hasnaoui

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