Depuis trois semaines qu’ils n’ont plus accès au gaz de ville, les résidants de la cité Salam 2 sont contraints de recourir au gaz butane. D’ailleurs cela leur coûte les yeux de la tête puisqu’ils ont obligés de l’utiliser autant pour cuisiner que pour se chauffer.

La cité Salam 2, située à Birkhadem, est sans gaz de ville depuis la veille de l’Achoura. Les multiples réclamations des citoyens n’ont abouti à rien jusqu’à présent. Selon les déclarations des habitants, le problème concerne une tension anormalement basse. Pour le réglement de ce problème, ils attendent encore l’autorisation de voirie qui doit être délivrée par le wali.Avec l’installation de l’hiver et les basses températures enregistrées, les habitants de la cité Salam 2 de Birkhadem grelottent vu qu’ils ne peuvent utiliser leur chauffage faute de gaz de ville. Voilà trois semaines que cette sitiation perdure et il leur est expliqué que la forte demande en la matière a mené à cette baisse de tension. Un énorme problème par ce froid hivernal. Depuis, les résidants de ladite cité sont obligés, donc, d’avoir recours au gaz butane. Et cela leur coûte les yeux de la tête puisqu’ils sont obligés de l’utiliser pour cuisiner et pour se chauffer. « On est retourné à la bonne vieille « tabouna » sur laquelle on prépare à manger, on fait chauffer de l’eau pour nos diverses utilisations et on la laisse allumée toute la journée pour tenter de réchauffer au moins une pièce dans la maison », nous dira une mère de famille. D’autres n’ayant pas de
« tabouna» ou de bouteilles de gaz butane mangent froid et se réfugient sous couvertures et couettes en attendant que tout rentre dans l’ordre. Ils n’ont trouvé aucune autre solution. Se doucher est une véritable aventure, ils ne peuvent le faire chez eux sous peine d’attraper la crève et sont donc obligés de se déplacer vers les douches publiques. D’autres pratiquent le système « D » en faisant chauffer l’eau par petites quantités au micro-ondes.  « Nous n’aimons pas trop la « tabouna » elle présente trop de dangers. Nous préfèrons éviter de l’utiliser », nous explique les adeptes du micro-ondes. Ce problème s’aggrave en fonction du nombre des membres des familles. Ceux qui ont des enfants sont les plus malheureux. Ils sont obligés de faire attention à ce que leurs enfants ne tombent pas malades. D’ailleurs, ils préfèrent circuler avec des couvertures pour éviter des problèmes de santé. Ces malheureux citoyens ont tout tenté pour faire régler ce problème au plus vite. Ils ont tout d’abord contacté le service dépannage de la direction régionale de Gué de Constantine (Sonelgaz). Là on leur dira que cela nécessite une question de trois ou quatre jours de travaux pour régler le problème. Mais, car il y a toujours un mais, pour intervenir oin leur explique qu’il faut l’accord de la wilaya d’Alger. « Il faut une autorisation de voirie que le wali délégué n’a pas encore délivré », leur explique-t-on. On leur conseillera de se rapprocher des services de l’APC, là même constat. Loin de se décourager les familles de la cité Salam 2 ont derechef contacté la direction de Sonelgaz à Gué de Constantine. Mais d’après toujours ces familles, la secrétaire du directeur n’a rien pu faire que de leur dire qu’elle est « désolée » pour eux. Une réponse non encore digérée par l’une des habitantes. « Et dire qu’on est un pays exportateur de gaz », nous dit-elle avec amertume. La rédaction du journal, de son côté, a tenté vainement d’entrer en contact avec les autorités concernées pour avoir une réponse claire. Vraisemblablement, il semblerait que ces malheureuses personnes sont bel et bien livrées à elles-mêmes.