La disparition de l’ancien sélectionneur du football italien, Enzo Bearzot, mardi, a suscité chez d’anciens champions du mondial espagnol en 1982 tristesse et émotion. "La disparition du maître Bearzot est l’un des pires jours de ma vie", confie l’ancien milieu de terrain de la Squadra Azzura, Alessandro Altobelli, affirmant qu’"aujourd’hui, est une journée noire et sombre pour le football italien et pour ceux qui aiment le football". "Bearzot a été le plus grand entraîneur dans l’histoire du football italien. Il était aimé de tous, pas seulement pour les résultats mais pour son comportement, celui d’un homme extraordinaire", ajoute celui qu’on surnommait Spillo (l’aiguille) à cause de son gabarit de longiligne. "Rappelez-vous, il m’avait pris dans l’équipe nationale en 1980, il m’a beaucoup appris sur le banc. Berzot mettait tout le monde à l’aise", ajoute l’ancien champion. Pour Dino Zoff, le portier de l’équipe, au Mondial 1982, "avoir été en contact avec un homme d’une telle grandeur est quelque chose qui dure pour toute une vie". "Je suis profondément triste pour la perte d’un personnage extraordinaire, un homme juste. Les résultats sont secondaires", a ajouté Zoff, en soulignant qu’Enzo Bearzot, "nous a appris quelque chose dans ce monde de doute". "Il a été comme un père pour moi, je lui dois tout", a simplement dit l’ancien meilleur buteur du Mondial 1982, Paolo Rossi. Pour sa part, le président de la Fédération italienne de football, Giancaro Abete, a indiqué à l’agence ANSA, que "nous retenons d’Enzo Bearzot les qualités humaines et morales, la rigueur, le professionnalisme et un mode de vie qui reste un exemple pour le football à travers le monde". "Au-delà de la joie donnée à l’ensemble du pays pour le titre mondial en 1982, Bearzot a été en mesure de représenter et d’exprimer les grandes valeurs humaines et sportives", a-t-il ajouté.