C‘est ce qu‘ont décidé les familles des sept otages retenus au Niger depuis maintenant cent jours et dont les familles sont sans nouvelles. Cent jours que les familles des otages vivent dans une angoisse permanente. Leurs proches sont sortis du silence pour dire qu‘ils ne les oublient pas. Depuis le début, une discrétion absolue a été gardée de la part des autorités et des familles, afin de sauvegarder toutes les chances de libérer les otages. Mais de part et d‘autre ils trouvent le temps long, c‘est pour cela qu‘un proche de l‘un des otages, dans un entretien accordé au journal Le Monde dit vouloir s‘affranchir des règles du silence au nom du devoir de vigilance.