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Edition du 21 Décembre 2010



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A l’approche des fêtes de fin d’année
La vente des jouets connaît un pic
21 Décembre 2010

Les Algérois achètent beaucoup de jouets en cette période de l’année », affirme la jeune vendeuse d’un magasin de jouets à la rue Didouche- Mourad. Cette dernière explique que le magasin connait un afflux considérable des clients qui viennent souvent accompagnés de leurs enfants.

Le commerce qui connaît, ces jours-ci, un afflux considérable de clients est sans conteste la vente de jouets, chocolats et autres friandises. En effet beaucoup de parents profitent de cette occasion pour offrir des jouets à leurs enfants. Même si certains d’entre eux ne veulent pas relier ces petites gâteries au fêtes de Noël, il n’en demeure pas moins que cette fête qui réjouit petits et grands fait encore partie de nos traditions et a même tendance à revenir sur les devants de la scène, parabole oblige. Dans une société qui a appris à être "hypocrite" pour de bonnes ou de mauvaises raisons, peu importe, Noël et le réveillon de la Saint-Sylvestre ont encore de beaux jours, en témoigne cette ruée sur les magasins de jouets et dans quelques jours sur les bûches sans lesquelles le réveillon ne sera pas. D’ailleurs après avoir disparus, durant quelques années des vitrines de nos pâtissiers, voilà que reviennent en force les petits sujets en chocolat : père noël, bucheron et autres santons. Les fêtes de Noël attirent par leur féerie, lumières, couleurs, la hotte pleine de jouets fait briller les yeux des petits enfants et comment peut-on résister au bonheur de voir pétiller leurs yeux ? Dans notre virée à travers les magasins de jouets on a pu constater que nombreux sont ceux qui offrent des jouets à leurs enfants en cette occasion. «Les Algérois achètent beaucoup de jouets en cette période de l’année », nous dit-on dans un magasin de jouets à la rue Didouche-Mourad. La vendeuse nous explique que le magasin n’arrive presque plus à faire face à l’afflux des clients qui viennent souvent accompagnés de leurs enfants.

Fête-t-on Noël à Alger ?
Dans la plupart des magasins où nous nous sommes rendus, les vitrines reprennent le thème de noël. L’un des gérants de ces magasins nous confirme « on vend les décorations pour le sapin de noël ». En effet on trouve de tout chez lui : guirlandes lumineuses, étoiles, boules, petits sujets, etc. « Il manque bien sûr le sapin, mais vous pouvez le trouver en cherchant bien », nous dit d’un air malicieux un vendeur. En plus des jouets donc, ces commerces proposent tout ce qui peut faire contribuer à une fête de Noël dans la plus pure des traditions : boules colorées, chapeaux, cotillons, rennes en bois, paillettes et bien sûr les inévitables guirlandes aux mille couleurs. « Les demandes augmentent tous les jours. On a même épuisé notre stock, là c’est le deuxième arrivage. Il faut bien reconnaître que la fin de l’année est l’un des meilleurs moments pour vendre », se réjouit un marchand de jouets à Meissonnier. Ce dernier, qui se vante d’avoir des années d’expérience dans le domaine, nous dira à ce propos : « Les articles pour le décor de l’arbre de noël viennent majoritairement de l’étranger. On prévoit une forte demande en la matière ces jours-ci et on s’y prépare ». Des parents, abordés dans ces boutiques, nous affirment, quant à eux, que les jouets sont surtout pour récompenser dles résultats scolaires. À la question de savoir si les Algérois fêtent Noël ? non... était la réponse qui revenait le plus souvent.« Nous avons toujours fêté noël en famille », nous dira toutefois une dame qui tient à préciser qu’elle n’est pas de confession chrétienne : « Je suis musulmane pratiquante et je pense qu’il n’y aucun mal à fêter Noël si cela peut faire plaisir aux enfants ». Une autre maman, indignée réagit à ces propos : « On importe tout d’Occident. Alors, pourquoi pas le Père Noël ? Le réveillon de noël n’est pas pour les musulmans. Nous avons nos propres fêtes », dira-t-elle d’un ton péremptoire. Ainsi, chacun a son opinion sur cette question. Cette dernière soulève les passions alors qu’il y a quelques années encore on ne se posait pas de questions trop heureux d’avoir tellement d’occasions à fêter : El Mawlid Ennabaoui, le Nouvel An, Moharem, Yennayer, mais bon autres temps autres mœurs.

Par : Shiraz Benomar

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