L’Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger (Etusa) a mis en place de nouvelles pratiques au niveau des stations urbaines qui n’ont pas manqué de suciter l’ire des usagers. Ces nouvelles pratiques en effet nous renvoient à l’époque, que l’on pensait bien révolue, et où il fallait se battre bec et ongle pour pouvoir accéder à l’intérieur des rares bus. Aujourd’hui la cohue qui se constitue à l’arrière des bus a fait que les citoyens préfèrent se rabattre sur les taxis, même si beaucoup plus cher, mais au moins ils évitent ainsi les voleurs à la tire qui profitent des bousculades pour délester les malheureux usagers.Cet état de faits est dû, aussi incroyable que cela puisse paraître, à la délivrance des tickets de bus aux usagers. Cela prend un temps fou et au risque de nous répéter la solution pour pallier ces désagréments existe bel et bien. En effet il suffit de vendre les tickets à l’avance aux usagers qui se chargeront eux-mêmes de les faire composter à l’aide de l’appareil prévu à cet effet et installé devant le chauffeur. Actuellement les usagers sont obligés de se bousculer tous devant la porte arrière et passer l’un après l’autre, dans une lenteur désespérante, devant le receveur. Cette méthode a été adopté par l’Entreprise de transport urbain et suburbain pour contrer les resquilleurs, d’ailleurs en vain puisque ces derniers attendent d’avoir un petit espace pour se faufiler dans la foule en igorant superbement le recevuer qui ne peut les contraindre à payer. Ce dernier peut toutefois éviter cette cohue en compostant quelques tickets à l’avance pour permettre aux usagers d’avancer rapidement. Mais il semble que justement les receveurs prennent un malin plaisir à travailler au ralenti et devant les remarques acerbes des mécontents ils leur demandent d’aller se plaindre auprès de leur direction. Tout porte à croire que eux-mêmes ne sont pas satisfaits de ces nouvelles pratiques de etravail et ils espèrent peut-être que grâce à la grogne populaire tout reviendra comme avant, c’est à dire toutes les portes prises d’assaut et un receveur nonchalant passant dans les travées pour encaisser les prix des billets et s’accrochant avec les usagers une fois sur deux pour aller ensuite engager une discussion à batons rompus avec le chauffeur du bus.