Les bénéficiaires des logements du site AADL de Hraoua ont eu la désagréable surprise, au moment de s’acquiter de leurs loyers du mois de novembre, de voir augmenter ces frais, cela sans le moindre préalable. Même si cette augmentation demeure minime, un peu plus de 300 DA pour les F4, il n’en demeure pas moins que cette augmentation n’a nullement lieu d’être, les quotes parts des familles ayant été arrêtées définitivement et signées entre les deux parties. Les services de l’AADL tentent de justifier, quant à eux, cette augmentation pour les besoins des salaires des femmes de ménage. Les familles n’ont malheureusement eu d’autre choix que de s’exécuter, même sachant pertinement que dans leurs loyers mensuels chaque frais a été pris en considération et inclus en l’occurence le gardiennage des cités, l’entretien des espaces communs et donc, cela va de soit, les salaires des femmes de ménage... Mais tout le monde sait qu’il ne sert à rien de discuter ces augmentations récurrentes qui néantisent le pouvoir d’achat du citoyen lambda et qui lui sont imposeés à son corps défendant. Ce qu’il faut dire en outre c’est que le site AADL de Hraoua souffre de graves manques, les appartements sont très mal finis ave, entre autres, des sanitaires qui fuient de partout, les ascensseurs n’ont encore jamais fonctionné dans cette cité où même les commodités les plus élémentaires font défaut. Des citoyens, qui nous en joint à propos de cette augmentation, s’élèvent surtout contre ce qu’ils qualifient de « mépris », car argumentent-ils « avant d’appliquer la moindre augmentation, ne serait-ce qu’un dinar il y a lieu d’en discuter ou à défaut en aviser les concernés ». Quant aux « fantomatiques » femmes de ménage, personne ne les a encore vues, les escaliers sont toujours aussi crasseux et on retrouve même dans certains immeubles des déblais que personne n’a jugé utile d’enlever à la fin des travaux, baclés, faut-il le répéter encore une fois.