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Edition du 12 Décembre 2010



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Grande affluence sur le salon Djurdjura du livre
TIZI-OUZOU CAPITALE DU LIVRE
8 Décembre 2010

C’est une activité exceptionnelle qu’abrite la maison de la culture Mouloud-Mammeri depuis lundi dernier. Il s’agit de la troisième édition du salon Djurdjura du livre.

Vu l’absence de vie littéraire dans la ville des Genêts, on ne s’attendait point à une telle affluence et un tel engouement aussi bien de la part du public, mais aussi de la part des écrivains et des éditeurs, venus en masse prendre part et contribuer à la réussite de cet événement culturel qui mérite d’être réédité.
Lors de la première journée, une tournée dans les différents stands de la maison de la culture Mouloud -Mammeri où le visiteur n’a vraiment que l’embarras du choix. Des livres, que le lecteur ne trouvera pas forcément dans les librairies de la ville sont en revanche disponibles à l’occasion de ce salon qui enregistre ainsi un saut qualitatif certain par rapport aux deux éditions précédentes. Plusieurs maisons d’édition locales et celles venues des autres wilayas du pays sont présentes à ce salon qui s’étalera jusqu’au 11 décembre. Parmi les maisons d’édition ayant pris part à cette fête du livre, on peut citer les éditions « La pensée », « El Amel », Les Editions « Koukou », Les éditions « Achab »,  la librairie « Cheik » (la plus ancienne à Tizi-Ouzou) ainsi que d’autres maisons d’édition algéroises. Le salon a été l’occasion pour des auteurs de dédicacer leurs nouveaux ouvrages, à l’image de M. Kheddam, cousin du célèbre chanteur Chérif Kheddam qui a vient de signer aux éditions « El Amel » un riche ouvrage sur le chanteur kabyle, qui fête ces jours-ci ses cinquante ans de carrière.
La première journée du salon a aussi vu la présence du jeune romancier Tarik Djerroud venu de la wilaya de Béjaïa pour dédicacer ses deux romans, à savoir : Le sang de mars et J’ai oublié de t’aimer. Cet auteur, plein de fougue, a édité son premier roman à compte d’auteur et ce, pour parer au problème de l’édition puis, par la suite, nous confie-t-il, il a décidé de créer sa propre maison d’édition, à savoir « les Belles lettres » et c’est cette dernière qui a édité son deuxième roman  J’ai oublié de t’aimer. A l’occasion du salon du livre de Tizi-Ouzou, l’auteur Mohammed Attaf a également édité son deuxième roman intitulé La sainte aux éditions
« Achab ». L’écrivain Mohammed Attaf a été lauréat du prix du meilleur ouvrage littéraire Apulée décerné annuellement par la bibliothèque nationale du temps de Amine Zaoui. Arezki Aït Larbi, responsable de la toute nouvelle maison d’édition « Koukou » était aussi de la partie puisque nous avons pu le croiser dans les stands de ce salon. Son stand propose quatre livres dont celui de l’avocat Mokrane Aït Larbi, en langue arabe et qui sera traduit bientôt en français. Le stand des éditions « 
Koukou » expose aussi le livre Avril 80, témoignages des anciens acteurs du Printemps berbère et de quelques responsables de l’époque ainsi que le témoignage La vie à contre coran de l’ex-journaliste Djamila Belhabib.
Le salon du livre de Tiz- Ouzou rend hommage à deux hommes de culture : le romancier Rachid Mimouni et l’adaptateur de théâtre Mohia. Hier dans l’après-midi, d’ailleurs, les organisateurs ont programmé la présentation de la pièce Sinistri.
L. B.

Par : LOUNES BOUGACI

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