Le marché de proximité de fruits et légumes, situé au sein de la localité de Beni-Messous, est envahi par les mares d’eau de pluie et la gadoue qui le transforment en un véritable marécage et parcours d’obstacles. Les habitants de Beni-Messous sont ainsi confrontés, quotidiennement, à d’énormes difficultés et nuisances en tous genres pour pouvoir effectuer leurs emplettes auprès des étals "encore" ouverts au sein de ce marché. Il faut réellement être téméraire pour s’aventurer dans cet endroit au sein duquel, si l’on arrive à éviter l’une des innombrables mares, on est à coup sûr certain de s’enliser dans la gadoue. Les seules personnes qui s’y rendent le font contraintes et forcées ne pouvant se déplacer vers les marchés avoisinants pour des raisons de santé ou autres. Sinon les familles n’hésitent pas à faire des kilomètres fuyant les multiples nuisances de ce marché dont la réalisation était pourtant censée leur faciliter le quotidien. « On est contraint de nous déplacer jusqu’au marché de Bouzareah ou encore les marchés de Cheraga, surtout les jours de pluie où l’on ne peut vraiment pas s’aventurer dans ce marché au sol totalement ravagé et sinistré », se plaint un père de famille. Prétendre que les allées de ce marché sont impraticables est loin de réfléter la réalité. Le sol de ce marché lors des intempéries voit sa dégradation s’accentuer devenant impraticable même pour les citoyens qui s’y aventurent chaussés de bottes en caoutchouc. Cet état de faits, faut-il le dire, n’a pas manqué d’être dénoncé, à maintes reprises, par les riverains. Les commerçants excerçant au sein de ce marché ne sont pas, eux non plus, logés à meilleure enseigne, loin s’en faut, puisqu’ils supportent les mêmes désagréments et voient leur clientèle se réduire comme peau de chagrin dès la première goutte de pluie. La revendication des deux parties est, entre autres, la réalisation d’un marché plus spacieux et doté des commodités essentielles pour ce genre d’infrastructures de proximité, il va de soit que les allées du futur marché revendiqué doivent être goudronnées. En attendant cette réalisation les familles de Beni-Messous continuent de subir les contraintes de cet espace ou encore doivent se déplacer sur des kilomètres pour faire leur marché. Face à ces nombreux désagréments plusieurs commerçants ont préféré quitté ces lieux où ils ne faisaient plus recette depuis longtemps.