La wilaya d’Aïn-Témouchent, qui a consacré une superficie de 96 mille hectares pour les céréales pour la campagne en cours, a enregistré, ces deux dernières années, des productions dépassant les contrats de performances signés avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
Les objectifs en céréaliculture fixés dans le contrat de performance ont été largement dépassés à Aïn-Témouchent, qui a enregistré, au titre de la campagne 2009-2010, une production de plus de 1.224.000 quintaux, a indiqué le directeur des services agricoles.
Le contrat de performance tablait sur 1.181.200 qx, a rappelé le DSA, précisant, toutefois, qu’Aïn-Témouchent n’est pas une région à vocation céréalière, classée à la 20e place au niveau national dans ce domaine.
La campagne labours-semailles 2010-2011, a-t-il ajouté d’autre part, enregistre une forte demande en semences de céréales, en raison de l’engouement des agriculteurs pour la céréaliculture devant les bénéfices réalisés durant les deux campagnes précédentes et les nombreux avantages consentis par les pouvoirs publics.
Quelque 37 mille quintaux de semences disponibles ont été distribués aux céréaliculteurs, mais n’arrivent pas à satisfaire la forte demande. Pour répondre à ces besoins, la DSA et l’OAIC ont contacté de nombreuses wilayas connues pour leur production de semences pour s’approvisionner en ces produits.
La wilaya d’Aïn-Témouchent, qui a consacré une superficie de 96 mille hectares pour les céréales pour la campagne en cours, a enregistré, ces deux dernières années, des productions dépassant les contrats de performances signés avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Madr).
Le Madr a maintenu, cette saison, les mesures d’encouragement aux fellahs visant à encadrer la présente campagne sur les plans technique et économique. Dans ce cadre, il soutiendra les charges et marges induites par l’activité "semences" des établissements producteurs, a signalé le DSA.
Cette aide se fait à travers l’application des prix au quintal établis à cet effet, à savoir 4.500 dinars pour le blé dur, 3.500 pour le blé tendre, 2.500 dinars pour l’orge et 1.800 pour l’avoine. Ces mesures s’ajoutent à l’exonération de la TVA sur les semences, les engrais et les herbicides et la reconduction des prix à la production rémunérateurs, outre la formule de financement appelée crédit sans intérêt "Rfig".
APS