Le tribunal de Chlef a eu à juger une affaire plutôt saugrenue dimanche dernier. Un jeune de 24 ans est accusé d’avoir violé une jeune étudiante âgée de 18 ans. L’accusé, qui nie toute violence, affirme que celle-ci était consentante. Faux répondra la victime «je dormais dans ma chambre quant soudainement j’ai senti une main me presser le visage avec un morceau d’étoffe ; puis plus rien j’ai perdu connaissance ». Ainsi inconsciente la victime aurait été entraînée à l’extérieur de la maison familiale et à quelques mètres de cette dernière dans un taudis la jeune fille sera violée. Le père de la victime dépose plainte refusant de céder au chantage de l’accusé qui avait demandé la main de sa fille. Selon les déclarations de l’accusé devant le président du tribunal celui-ci aurait demandé à sa «bien-aimée» de passer à l’acte pour mettre son père devant le fait accompli et enfin donner sa bénédiction à leur union. D’un ton pathétique il s’adresse à la cour et déclare «je l’aime, je veux me marier avec elle et ce que j’ai fait n’ait qu’une ruse pour obliger ses parents à accepter notre mariage» . Pour le «subterfuge» l’accusé est condamné à deux ans de prison durant lesquelles il devra méditer sur la manière de concevoir le mariage.