Les étudiants, poursuivant leurs études au sein de la faculté de Bouzareah, vivent une insécurité grandissante ces dernières années. L’angoisse des étudiants est générée par l’omniprésence sur les lieux de voyous à la recherche d’un mauvais coup. En effet on remarque, installés un peu partout, des bandes de malfrats. Aussi bien à l’arrêt de bus, au niveau des espaces verts, mais bien pire ils investissent même les pavillons, affirment des étudiants. Ces énergumènes, qui n’hésitent pour dépouiller les étudiants à les agresser agressent à l’arme blanche ont fini par instaurer un climat de terreur au sein des étudiants. « On vit un danger permanent au sein de cette faculté. Les agresseurs se retrouvent partout on ne peut lutter contre eux. On vit une perpétuelle angoisse » nous déclare une étudiante. « De nombreux étudiants ont été dépouillés de leurs portables, argent ou bijoux, et ils peuvent s’estimer heureux de ne pas avoir reçu un mauvais coup, leurs agresseurs n’hésitant pas à utiliser dse armes blanches », nous dit un étudiant. Ce dernier nous parle de sa propre mésaventure : «  J’ai réussi à échapper par miracle à de agresseurs armés d’armes blanches. Aujourd’hui encore en y pensant j’ai des frissons dans le dos ». Même si tous les étudiants sont sous le poids de cette menace il n’en demeure pas moins que les filles restent le plus exposées, particulièrement le soir à la sortie des cours. En effet les malfrats profitent des fins d’après-midi où les étudiants ne sont pas très nombreux pour passer à l’action. Il faut dire que de nombreux points de contrôle ont été érigés par les services de sécurité à proximité de la faculté. Mais le mal est bien plus profond puisque les voyous déjouant toute surveillance ont réussi à s’immiscer à l’intérieur même de la faculté. Il faut dire que cette dernière regorge de coins insondables et les malfaiteurs peuvent facilement prendre la fuite après avoir perpétré leur coup, d’autant que les agents de sécurité sont en nombre insuffisant. « Pour remédier au grave problème de l’insécurité, il faut d’abord et avant tout renforcer la sécurité au sein de la fac, et non pas uniquement aux accès » explique un étudiant du département des langues. L’insécurité reste le premier problème exposé par les étudiants, mais d’autres aléas sont également à déplorer, dont nous explique-t-on, l’absence d’Abribus. Cette situation est préjudiciable pour les étudiants, particulièrement les jours de pluie. Les étudiants lancent, de ce fait, un appel aux autorités concernées, pour réfléchir aux solutions à mettre en place le plus rapidement possible afin d’assurer la sécurité des étudiants.