Très ouvert. Ainsi pourrait-on qualifier le Groupe A, qui aura pour tête de gondole l’Allemagne. Le pays organisateur sera opposé à trois équipes de qualité : le Canada, le Nigeria et la France.
Si nul n’ignore les immenses qualités des tenantes du titre, reste à savoir comment elles assumeront la responsabilité de jouer à domicile. Face à elles, Nigérianes et Canadiennes ont l’expérience nécessaire pour jouer les trouble-fêtes.
Quant aux Bleues, elles ont déjà fait étalage de tout leur culot lors des qualifications européennes. À la différence de leurs adversaires, les Françaises n’auront rien à perdre, ce qui les rendra encore plus dangereuses.
Le favori
Allemagne. Disons-le d’emblée, le tirage n’a pas été tendre avec les Allemandes, qui devront éviter les chausse-trappes. De par leur palmarès et leurs qualités actuelles, les organisatrices restent tout de même les candidates numéro un à la première place, comme en témoignent leurs larges victoires en amical contre le Nigeria (8-0) et le Canada (4-0). L’excès de confiance serait-il le principal ennemi des locales ?
Les joueuses à suivre
Nadine Angerer (GER), Ariane Hingst (GER), Brigit Prinz (GER), Inka Grings (GER), Christine Sinclair (CAN), Josee Belanger (CAN), Jonelle Filigno (CAN), Stella Mbachu (NGA), Perpetua Nkwocha (NGA), Sonia Bompastor (FRA), Camille Abily (FRA), Sandrine Soubeyrand (FRA) et Eugénie Le Sommer (FRA).
Le match décisif
Canada-Nigeria. Programmé pour la dernière journée du groupe, le duel entre ces deux habitués de la compétition pourrait bien être décisif dans la course au deuxième strapontin. Tout est possible entre les Nord-Américaines et les Africaines, qui affichent neuf participations à l’épreuve suprême à elles deux. Lors de leur seule confrontation précédente, Canadiennes et Nigérianes s’étaient séparées sur un nul 3-3 lors de la phase de groupes de Suède 1995. Au final ni les unes ni les autres ne s’étaient extirpées de leur groupe.
La stat
14. Comme le nombre de buts inscrits par Prinz en 22 matches de Coupe du monde Féminine de la FIFA, ce qui fait d’elle la meilleure réalisatrice de l’histoire de la compétition.