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Edition du 1 Décembre 2010



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La ville des Genêts otage des embouteillages
1 Décembre 2010

La situation devient de plus en plus intenable au sein de la ville de Tizi-Ouzou et au niveau de la Nouvelle Ville. Il est souvent plus rapide de se déplacer à pied qu’à bord de son véhicule. Finalement, tous les aménagements effectués n’ont pas servi à grand-chose puisque la ville de Tizi-Ouzou croule toujours sous l’effet des embouteillages interminables. Si pendant les heures de pointe, les choses peuvent s’expliquer un tant soit peu, il demeure difficile d’admettre que même après ces heures particulières, le problème demeure posé. Lundi dernier à 19 heures, il a fallu à un automobiliste 40 minutes pour se déplacer de l’ancien souk el-Fellah d’Ihesnawen vers le lieu dit «La Tour». Pourtant, il s’agit d’un tronçon routier de moins de deux kilomètres ! C’est dire que le problème est trop complexe. Ce tronçon est l’un des plus embêtants pour les automobilistes qui font tout pour l’éviter. Mais ce n’est pas évident quand on sait que pas mal d’institutions étatiques se trouvent sur cet axe, notamment des banques, des centaines de commerce, l’université Mouloud-Mammeri, les cités universitaires Hasnaoua, etc. La mésaventure des automobilistes ne se termine pas au niveau de la Tour puisque, aussi, la montée  longeant l’université Mouloud-Mammeri est également en proie à ces bouchons interminables de voitures. C’est au niveau du carrefour du stade du Premier-Novembre que le pire attend les conducteurs d’automobiles. Parfois, les voitures risquent de s’immobiliser pendant plus de quarante minutes et sans l’intervention des motards, aucune solution ne peut être espérée. Souvent, ce sont les automobilistes eux-mêmes qui descendent de leurs véhicules afin de tenter de réguler, tant bien que mal, la circulation. Ce carrefour est celui qui enregistre le plus grand flux de voitures au chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou. Il est aux confluents de six chemins à grande fréquentation. Seule la mise en service des feux de signalisation pourrait mettre un terme à cette cacophonie indescriptible. Ces derniers qui facilitent tant et organisent la circulation routière ont été saccagés, pour rappel, par les manifestants lors des événements de 2001. A ce jour, ils n’ont pas été remis en service. La rue Lamali (plus connue sous le nom route de l’Hôpital) se trouve dans le même état. Les trottoirs et une partie de la chaussée sont occupés par les trabendistes. Une autre partie de la route est réservée aux parkings sauvages. Il ne reste plus qu’un petit bout de route pour ce passage qui est le plus important de la ville et d’où transitent des dizaines, voire des centaines d’ambulances quotidiennement en transportant des malades dans un état grave. Les policiers régulant la circulation dans cette zone éprouvent trop de mal à libérer la chaussée pour laisser traverser une ambulance.
La situation de la circulation automobile est loin d’être résumée ici car on pourrait aussi parler de l’axe routier menant vers la prison, le boulevard dit des Douze salopards, le boulevard Abane-Ramdane, les entrées est et ouest de la ville…
A quand la fin du calvaire des automobilistes ?

Par : M. B.

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