Il y a lieu de rappeler que ce système de tiers payant des soins de santé avait été lancé en 2009 au niveau de la wilaya d’Annaba avant de s’étendre à d’autres wilayas telles que Médéa, Tlemcen, Oum El-Bouaghi et Tindouf qui ont été des régions pilotes dans l’utilisation de la carte Chifa.
L’élargissement du système tiers payant (dispense de l’avance des frais médicaux) aux soins de santé prodigués par les médecins s’inscrivant dans le cadre du programme de développement du système de la sécurité sociale, commence à prendre forme au niveau de la wilaya de Blida.
Ainsi, au lendemain de la rencontre de septembre dernier et à laquelle prirent part plusieurs praticiens du secteur privé et portant sur l’explication du dispositif de conventionnement, certains médecins continuent de montrer leur réticence au système, en mettant en exergue les difficultés de remboursement, ou encore sur la tarification. Néanmoins, on a appris que ces derniers temps, des médecins généralistes de la région ouest de la wilaya ( El Affroun, Mouzaia et Chiffa ) ont commencé à adopter le nouveau système avantageux notamment pour les retraités et leurs ayants-droit. Il y a lieu de rappeler que ce système de tiers payant des soins de santé avait été lancé en 2009 au niveau de la wilaya de Annaba avant de s’étendre à d’autres wilayas telles que Médéa, Tlemcen, Oum El Bouaghi et Tindouf qui ont été des régions pilotes dans l’utilisation de la carte Chifa.
Pour la première phase qui touche les retraités et leurs ayants-droit, le dispositif de conventionnement du médecin traitant s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de l’accessibilité aux soins de cette frange de la population. Selon les explications fournies par des responsables de la CNAS de Blida, le dispositif vise une meilleure organisation au système de l’offre de soins, une amélioration du suivi médical des assurés sociaux, sans omettre le développement d’un partenariat médecin/ CNAS.
Or, pour leur part, les médecins contactés à propos de cette nouvelle vision, bon nombre d’entre eux déplorent le manque d’information. L’un d’eux qui a préféré garder l’anonymat affirme que la rencontre de septembre dernier n’a rien apporté de concret, alors qu’elle devait faire l’objet d’une large explication, car le sujet en lui-même était important. «Certains confrères n’ont rien compris sur les tarifs des honoraires et encore moins sur la prescription des médicaments produits à l’étranger ou localement» a-t-il ajouté.