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Edition du 15 Novembre 2010



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Hors-la-loi remporte deux importants prix au 18e Festival international du cinéma de Damas
15 Novembre 2010

Le film Hors-la-loi de Rachid Bouchareb a remporté le grand prix du 18e Festival international du cinéma de Damas et le prix du meilleur film arabe, a-t-on appris dimanche auprès de la délégation algérienne ayant pris part à cet évènement culturel. Le représentant de la ministre de la Culture au Festival, le critique de cinéma Ahmed Bedjaoui a indiqué dans un point de presse improvisé à l’aéroport international Houari-Boumediene, que "le jury était unanime pour décerner les deux prix au film de Bouchareb". "C’est la première fois qu’un film remporte deux importants prix lors d’un festival. Ce film a impressionné le public et les membres du jury par la maîtrise technique et le discours qu’il portait. C’est désormais le porte drapeau des causes justes, notamment, l’anticolonialisme", a souligné M. Bedjaoui. Il a, par ailleurs, rappelé que le film Hors-la-loi, dont la sélection au 63e Festival international de cinéma de Cannes, a suscité en France une campagne hostile chez certains nostalgiques du passé colonial, "est sorti le 5 novembre dans les salles aux Etats-Unis d’Amérique et qu’il sera diffusé sur les chaînes de télévision françaises Canal+ et France 2 d’ici deux années". Hors-la-loi aborde à travers une fiction, la lutte du peuple algérien contre l’oppression et son combat pour se libérer du joug colonial. Le casting de ce long-métrage de 2h18 mn comprend les comédiens, Jamel Debbouze (Saïd), Roschdy Zem (Messaoud), Sami Bouajila (Abdelkader), Chafia Boudraa (La mère), Ahmed Benaïssa (Le père) et Bernard Blancan (Colonel Faivre). Il raconte l’histoire de trois frères, Saïd, Messaoud et Abdelkader. Leurs destins sont différents, mais leur combat est le même, celui de vivre en paix et dans la dignité, car ils sont liés par leur attachement à leur mère et à leur patrie. Cette famille a été d’abord dépouillée dans les années 30 de sa terre dans la région des Hauts-Plateaux, puis victime des massacres du 8 mai 1945. L’aîné, Messaoud, engagé en Indochine, s’initie aux techniques militaires et découvre la lutte des Vietnamiens. Plus instruit et politisé, Abdelkader milite dans la clandestinité. Saïd, qui a emmené sa mère à Paris, dans le bidonville de Nanterre, entre dans les milieux marginaux de Pigalle et fait fortune. Au début de la guerre de Libération nationale, toute la famille se retrouve à Paris. Responsable au sein de la Fédération de France du Front de libération nationale, Abdelkader amène ses deux frères à le rejoindre dans cette bataille, ils rencontreront aussi des Français solidaires à leur combat.


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