Le Midi Libre - Sport - Djiar plaide pour la cohésion entre le mouvement sportif et les pouvoirs publics
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Edition du 14 Novembre 2010



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Afin d’éradiquer la violence dans les enceintes sportives
Djiar plaide pour la cohésion entre le mouvement sportif et les pouvoirs publics
14 Novembre 2010

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hachemi Djiar, est revenu une fois de plus, hier, lors de l’ouverture du séminaire organisé dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la tolérance qui coïncide avec le 16 novembre de chaque année, sur le phénomène de la violence dans les arènes sportives en Algérie.

Beaucoup de personnalités sportives nationales à l‘image de l‘ancien ministre de la Jeunesse et des Sports Abdelaziz Derouaz, Yacine Ould Moussa ancien dirigeant sportif, maître Farid Benbelkacem président du Tribunal algérien de règlement des litiges ainsi que beaucoup de présidents de Fédérations nationales et sportives. Le premier responsable du sport en Algérie a précisé que ce phénomène ne peut être débattu sans pour autant soulever les différents problèmes qu‘a vécus l‘Algérie depuis quelques années. « Le phénomène de la violence dans les stades, comme je l‘ai déjà dit, n‘est pas propre à l‘Algérie, tout le monde souffre de ce problème. En Algérie, beaucoup d‘initiatives ont été prises, c‘est encourageant, mais il ne faut pas qu‘elles restent juste des discours, il faut les traduire en actes. Le football algérien rencontre beaucoup d‘autres problèmes liés essentiellement à la société. Et puis pour atteindre un certain objectif, il faut qui y un travail de cohésion entre les pouvoirs publics et le mouvement sportif. La notion de la tutelle c‘est fini, le travail s‘effectue désormais en partenariat» a indiqué le ministre. « Je ne suis pas contre l‘autonomie mais il faudra connaître c‘est quoi l‘autonomie. Il ne faut pas que les gens interprètent comme ils veulent ce terme. L‘autonomie se trouve dans l‘organisation et la réglementation. Le sport en Algérie est un service public, comme tous les autres services, à l‘image de l‘éducation, l‘enseignement, la formation professionnelle et autres… et qui dit service public dit État. Et ce dernier ne veille que pour le bien du sport algérien » ajoute El Hachemi Djiar. Avant d‘étaler ses propos sur la violence dans les stade le ministre a axé son intervention sur cinq principaux points. « Pour réussir dans n‘importe quelle discipline, il faut qui y un travail de cohésion. En Algérie, nous n‘avons pas le problème de moyen, il y a un problème de gestion, il faut que les gens fassent un effort de ce côté. Tout a été mis en place, aucune sélection nationale toutes disciplines confondues n‘avait un problème de moyen, mais est-ce qu‘il y a une bonne gestion ? Malheureusement non. Le troisième point que je voudrais soulever aujourd‘hui et que je trouve très important c‘est la formation. Mises à part quelques initiatives, dans l‘ensemble, la formation n‘existe pas en Algérie. Un autre point que je trouve également important, c‘est le retour à la base. Il faut encourager le sport scolaire par les animations sportives non seulement en football mais dans toutes les autres disciplines. Le dernier point, c‘est les résultats. Il faut sortir de la logique des moyens à celle des performances. Après tout ce qui a été mis en place, nous avons en contrepartie des résultats» a souligné le ministre.
Après ces explications, Hachemi Djiar dira que «le jeune Algérien n‘est pas responsable de la violence, il a ouvert ses yeux sur ce problème. Ce n‘est pas la faute au jeune si il est violent car actuellement il n‘a pas de repères. Les acteurs sportifs doivent être un modèle pour ces jeunes, mais malheureusement ce n‘est pas le cas » a-t-il souligné. Parlant des solutions qui devraient être mises en place pour au moins diminuer la gravité des choses, le ministre insiste encore une fois sur l‘importance de revenir à la base pour éradiquer ce phénomène qui ne cesse de prendre de l‘ampleur. « Il ne faut pas que chaque année les gens se contentent de célébrer cette journée, mais il faut également tirer des conclusions. En tant qu‘État, nous avons entre nos mains un projet de loi, mais je ne pense pas qu‘il sera suffisant pour régler le problème définitivement. Il faut traduire le travail en concret. Il faut trouver le chemin simple de la norme. Il ne faut pas mettre tout sur le dos de la tragédie, mais essayer ensemble main dans la main de trouver une solution adéquate» a conclu le ministre.

Par : Mourad Salhi

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