Le Midi Libre - Midi Alger - Incendie dans un pressing
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Edition du 7 Novembre 2010



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Birkhadem
Incendie dans un pressing
7 Novembre 2010

Les personnes ayant remis leurs manteaux et autres effets vestimentaires aux bons soins du pressing situé dans le quartier Les Vergers à Birkhadem ont eu la désagréable surprise au moment de les retirer de voir apposer sur la façade du commerce... "Fermé pour cause incendie". Le propriétaire dudit pressing, habitant la villa mitoyenne au lieu du sinistre, s’est ainsi vu harceler sans relache par les clients qui tentaient d’avoir des explications sur le devenir de leurs effets.
À l’intérieur du commerce s’offrait aux regards un spectacle cauchemardesque, machines carbonisées, suie, cendres, eau noirâtre s’écoulant de partout... Des ouvriers sur place nous expliqueront que l’incendie s’est déclenché dans la nuit à la suite d’un court-circuit dû à la défaillance d’un disjoncteur "taïwamais". Les flammes ont même failli gagner la villa occupée par le propriétaire et sa famille, heureusement le père du gérant a été réveillé par une envie pressante et devant l’assaut des flammes a donné l’alarme. Sur les lieux du sinistre une future épousée, qui avait donné pour un repassage "délicat" sa robe blanche et une robe de cérémonie en soie choisies avec amour et ramenées de l’étranger, était catastrophée et restait sans voix devant ses robes dont le bas était totalement ravagé par les flammes et ressemblaient plus à des loques qu’à des robes de fête. Se pose avec acuité le problème du dédommagement, il est clair que les clients ne seront jamais dédommagés à hauteur de la valeur de leurs articles. d’autant que ce pressing ayant acquis au fil des mois une réputation de sérieux et de travail bien fait, les gens lui confiaient leurs effets les plus préciaux et donc les plus chers en matière de prix. Mais pour des effets vestimentaires sur quelle base justifier la valeur d’un article acheté en euros ou souvent acquis en deuxième, voire en troisième mains, quand il n’a pas été ramené dans les fameux "cabas" de nos trabendistes. La question qui revenait le plus dans les propos des clients, c’est comment a-t-on pu donner un agrément à un commerce qui vient de prouver ses lacunes en matière de sécurité anti-incendie, n’étant même pas doté d’un détecteur de fumée ?

Par : R. A.

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