A peine la rentrée universitaire entamée, les enseignants de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou ont exprimé leur mécontentement par l’intermédiaire de leur syndicat, le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES). Suite à une réunion tenue la semaine dernière, les enseignants de cette université de plus de 40 mille étudiants ont procédé à l’évaluation de leur situation socioprofessionnelle. Ainsi, après de longs débats, il a été constaté que le nouveau régime indemnitaire n’est pas encore débloqué et il tarde à voir le jour depuis des années. Les enseignants de la même université ont déploré les conditions réglementaires draconiennes et irréalistes concernant la gestion de la formation doctorale ainsi que l’absence totale de réalisation des programmes de logements destinés à l’université. Le Cnes rappelle que plus de cinq cents enseignants de l’université Mouloud-Mammeri ne sont pas logés. Des projets dans ce sens existent pourtant comme le programme des cent soixante-dix logements haut standing qui butte sur le problème d’absence d’assiette de terrain et le programme LSP (logements socio-participatifs) pour lequel les payements contractuels ont été effectués depuis quinze mois. Les travaux de ce projet n’ont pas démarré non plus, déplorent les concernés. Pour ces derniers, ces problèmes constituent des entraves insurmontables qui affectent de plein fouet le présent et l’avenir des enseignants. L’assemblée générale en question a décidé de tirer la sonnette d’alarme et appelé à la tenue de trois journées de protestation.
Par : M. B.