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Edition du 3 Novembre 2010



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Constantine,Transports
Une desserte Massinissa-centre-ville
3 Novembre 2010

Ce pôle urbain, affecté administrativement à la commune du Khroub, sera desservi par l’Entreprise de transport de Constantine (ETC). Une prestation publique qui contribuera largement à aplanir les difficultés de mouvements des habitants qui ont applaudi cette décision.

Les habitants de la nouvelle ville Massinissa verront, ces jours-ci, leur calvaire terminé. Les plaintes formulées par ces derniers qui connaissent, depuis des années, d’énormes difficultés dans leurs déplacements quotidiens, ont été enfin entendues. Il aura fallu la nomination d’un nouveau chef de l’exécutif à la tête de la wilaya pour que ce problème épineux soit effectivement pris en charge. Noureddine Bédoui a annoncé, lors de sa visite d’inspection, la semaine dernière, à la nouvelle ville de Massinissa, une série de mesures, susceptibles d’alléger le quotidien de la population. Le problème lié au transport a été en tête de liste. Ainsi, ce pôle urbain, affecté administrativement à la commune du Khroub, sera desservi par l’Entreprise de transport de Constantine (ETC). Une prestation publique qui contribuera largement à aplanir les difficultés de mouvements des habitants qui ont applaudi cette décision. A maintes reprises, bon nombre de citoyens concernés ont tenté de faire parvenir cette préoccupation majeure aux pouvoirs publics à travers les organes de presse. Selon eux, il n’existe que six bus affectés à la ligne Constantine-Massinissa. Outre, le nombre réduit pour une ville comptabilisant une population de 20 mille âmes, le service taxi est inexistant. Il faut au moins deux heures d’attente avant qu’un habitant de Massinissa ne puisse embarquer vers sa destination. Le soir, pour rentrer chez eux, les usagers de cette même ligne n’ont, devant eux, que deux alternatives, aussi incongrues l’une que l’autre : soit débourser 300 à 350 dinars pour le prix d’une «course», soit se rabattre sur les transporteurs clandestins, à raison de 50 dinars la place. Pour se rendre compte du calvaire vécu par des milliers de personnes, il suffirait de faire un tour, à partir de 17 heures, du côté de la station de taxi aux alentours de l’hôtel Cirta. Une file d’attente impressionnante, composée d’hommes et de femmes, s’y agglutine dans l’espoir d’emprunter un moyen de locomotion avant la tombée de la nuit. «… C’est le lot quotidien de tous les habitants de la nouvelle-ville Massinissa travaillant à Constantine», jugera-t-on utile de rappeler.

Par : Naima Djekhar

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