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Edition du 28 Octobre 2010



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Bureaux de la BADR
Le calvaire des retraités de France
28 Octobre 2010

Ils ont trimé une bonne partie de leur vie en France, mais leur calvaire n’a pas pris fin pour autant, des années durant, après leur retour au bercail.

Hier et avant-hier, ils n‘ont pas hésité d‘exprimer leur ras-le-bol des lenteurs et autres aléas bureaucratiques qui les pénalisent chaque mois quand il s‘agit d‘encaisser leurs maigres revenus auprès des bureaux de la BADR d‘Annaba.
«Une semaine après les délais prescrits, nous n‘avons rien perçu. C‘est devenu une habitude, on nous fait poireauter chaque mois une dizaine de jours ou plus, pour nous régler, c‘est inadmissible, nous ne pouvons pas tolérer cette bureaucratie vu notre âge et les conditions pénibles dans les files d‘attentes.» s‘insurgent les retraités en colère.
Farah Said, ex-convoyeur en France indique :"Je suis âgé de 75 ans, cela fait près de 10 jours que je me pointe chaque jour auprès des caisses de la BADR du cours de la Révolution, et chaque jour, j‘entends la même réponse, on n‘a rien reçu, revenez demain il y aura peut-être quelque chose, c‘est un traitement inhumain qu‘on nous inflige". Pourquoi les agents de cette banque ne font-ils pas correctement leur travail ? se lamente un autre vieux retraité qui a bossé pendant 27 ans dans la ville de Lyon en France. Selon les protestataires, les services compétents français approchés par le biais du consulat de France à Annaba ont confirmé avoir réglé le virement des indemnités, comme d‘habitude, le 15 du mois en cours. "C‘est au niveau des bureaux de la BADR que ça bloque" accusent, unanimes, les retraités. Pour le directeur de la BADR Annaba, les retards dénoncés sont tous relatifs. «Il y a un processus réglementaire et administratif à respecter dans le traitement de ce genre d‘opération», affirme-t-il. Une explication superficielle aux yeux des vieux retraités. C‘est un transfert qui fait intervenir plusieurs institutions, réplique le responsable de la BADR, et d‘ajouter, que l‘opération démarre du Trésor français, avant d‘atterrir au niveau des service de la BADR à Alger qui procédera au dispatching des revenus à travers les différents villes du pays. Non convaincus, les retraités, qui ont encore exprimé leur courroux hier devant les guichets de la BADR, ont décidé de saisir les autorités compétentes, à commencer par le wali. «Nous avons rédigé une requête pour décrire et dénoncer notre calvaire et nous allons l‘adresser à toutes les autorités susceptibles de résoudre notre problème» indiquent-ils.

La cité Bougantas sans éclairage public
Les habitants de la cité Bougantas, un quartier populaire, privés d’éclairage public depuis le mois de mai, sont très en colère et l’ont fait savoir avant hier d’une manière bruyante en protestant devant le siège de la daira d’Annaba. "Nous avons remis une requête au wali, via la daira et nous attendons une réponse des autorités pour prendre en charge nos problèmes qui se résument à l’absence totale d’éclairage public et de moyens de transport public également sur le tronçon Bougantas cité 5 Juillet" indiquent les deux représentants désignés par la population pour exposer leur doléances. Les habitants vivent également un grand problème de santé publique lié à l’alimentation en eau potable qui reste d’une qualité très douteuse, puisque chargé de poussière et dégageant une odeur désagréable. "Il y a eu des personnes qu’on a dû hospitaliser. Nos soupçons vont directement à la consommation de cette eau opaque, chargée d’impuretés diverses " affirme t-on. Outre ces désagréments qui empoisonnent leur vie quotidienne, les riverains subissent aussi un autre phénomène et non des moindres qui s’est développé en l’absence d’éclairage public adéquat, l’insécurité. Les agressions sont devenues légion la nuit dénoncent-ils.

De l’homme préhistorique à l’arrivée des musulmans
L’homme est apparu dans le périmètre de Annaba depuis le paléolithique, dans la zone de Ras-Al-Hamra (Cap de Garde), dans les collines de Bouhamra. Les hommes préhistoriques ont laissé de nombreux témoignages dans la région de Bône : silex taillés ou polis, menhirs, cromlechs, dolmens, que ce soit à Roknia pour le plus connu ou bien encore à Guelma, Le Tarf ou Chapuis. Des inscriptions rupestres près de Lamy et Guelma, des inscriptions libyques dans la vallée de la Cheffia attestent de l’ancienneté de la présence humaine. L’évolution interne de la Numidie orientale, conjuguée à la position du site en rapport avec la Méditerranée, serait à l’origine de la naissance du premier établissement de sédentarisation vers le xiie siècle av. J.-C. ; Hippone serait le résultat de l’évolution de ce point de fixation vers une escale et un comptoir portuaire d’une certaine importance notamment quand les relations commerciales se sont développées avec les Phéniciens. Du VIe au iiie siècle av. J.-C., Hippone se soumet à l’hégémonie carthaginoise. Au iiie siècle av. J.-C., la consolidation du royaume numide, notamment sous le règne de Massinissa et de ses successeurs, entraîne l’intégration d’Hippone au royaume numide; elle devient une ville royale, Hippo Regius. Ce rang lui est sans doute dû à son rôle de port qui assure les liaisons entre l’arrière-pays et la Méditerranée. Deux siècles plus tard, les chocs entre empires carthaginois et romain d’une part, et entre ces derniers et le royaume numide d’autre part, s’achèvent par le triomphe de l’expansion romaine et l’annexion d’Hippone. Cette dernière devient un des plus grands centres de la nouvelle province numide soumise aux romains; l’Africa Nova. Les vestiges d’aujourd’hui représentent la phase romaine et ses séquelles vandales et byzantines. Ce qui fait l’individualité d’Hippone dans cette période, c’est qu’elle est devenue un centre de rayonnement de la pensée théologique augustinienne sous l’impulsion de l’évêque d’Hippone Saint Augustin. La mort de cette éminente figure coïncide avec la défaite romaine dans la région sous les coups des Vandales et l’atrophie d’Hippone à tous les niveaux. Les Byzantins, malgré leur tentative, ne redonnent pas à la ville son éclat d’antan, tout au plus peut-elle constituer une escale ou un point de ravitaillement pour la flotte byzantine. Le viie siècle marque le début d’une nouvelle ère de l’histoire de la ville, lorsque celle-ci est occupée par les musulmans.

Lutte contre les IST
Coopération entre l’association «Aniss» et la Fondation de France «Assamede»
L’information adéquate permanente, tel est le leitmotiv de l’association «Aniss» de lutte contre les IST/SIDA (infections sexuellement transmissibles) basée à Annaba qui vient de se lancer de concert avec l’association française «Assamede» de la fondation de France versée dans l’humanité et la lutte contre la précarité en général, dans un programme de formation innovant pour éducateurs leaders des groupes à risque. Une formation spécifique à inscrire dans le cadre de la politique de prévention et d’éradication des IST/SIDA qui, malgré les énormes progrès thérapeutiques réalisés et les moyens financiers dégagés par les pouvoirs publics, restent, selon le directeur Maamar Laouar, président d’honneur de l’association «Aniss», un risque potentiel insidieusement présent dans la société algérienne. Ce programme qui cible les groupes à risque, homos, adeptes des drogues injectables…) vise à entretenir, selon ses promoteurs, une dynamique permanente d’ordre informationnel et participative, à l’adresse d’éducateurs appelés à se perfectionner constamment sur tous les aspects thérapeutiques pratiqués, en fonction des nouvelles donnes en matière de lutte contre les IST, affirme le Dr. Soufi Skander, le responsable de l’association. Ce programme dispensé par des médecins spécialisés, assistés de personnes para-médical, prévoit un cursus d’une année ponctué par des cours intensifs théoriques et pratiques prodigués par quatre groupes distincts à chaque fois et chaque deux mois. L’association «Aniss» de lutte contre les IST/SIDA et son partenaire français, l’association (Assamede) de la fondation de France, projettent toujours dans le même cadre d’assistance mutuelle, s’investir à développer davantage, par le biais d’échanges réciproques en matière d’expérience spécifique et d’encadrement d’autres créneaux relatifs à la formation pour la lutte contre les maladies infectieuses. "Ce programme a nécessité la mobilisation d’une enveloppe de deux millions de DA, pour un premier projet et a pour objectif de former 400 éducateurs pour répondre aux besoins de nos efforts en matière de prévention et de lutte contre les IST et particulièrement le SIDA, souligne le docteur Soufi pour qui le déficit d’information et de formation de la gestion des maladies sexuellement transmissibles peut avoir des conséquences désastreuses en termes de prolifération des pathologies ou de progression des maladies. "Il faut constamment briser les tabous liés à ce genre de problème" dit-il.

Par : Mohamed Rafraf

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