C’est un sujet encore tabou mais très important qui sera abordé les jeudi et vendredi prochains au niveau de la maison jeunes Chérif Boussad, située près de l’école hôtelière de la ville de Tizi Ouzou. Ces deux journées d’étude sont organisées par la ligue de prévention et de sauvegarde de la jeunesse et de l’enfance de Tizi Ouzou en collaboration avec des organisations européennes. Les initiateurs de ces journées, destinées principalement à des journalistes et aux professionnels de la psychologie mais aussi au grand public, expliquent qu’elles rentrent dans le cadre des projets intitulés :  «Renforçons nos capacités pour mieux agir» et «tous ensemble pour l’égalité et contre la violence». Ce programme est financé par la délégation de la commission européenne en Algérie et la Fondation pour le futur. Ces formations seront coiffées par une professionnelle en la matière, à savoir Mme Bellal. Plusieurs communications autour de la violence à l’encontre des femmes mais aussi les autres formes de violences, à savoir contre les enfants, voire même contre les hommes seront disséquées ce weekend. Le thème générique de ce programme est « la violence de genre ». Un concept nouveau très en vogue à travers le monde.
La différence dans le traitement accordé par les journaux aux cas de violence conjugale sera l’un des volets de ce programme puisque, comme nous l’avons souligné, les journalistes de la presse écrite, radio et télévision sont les premiers ciblés.« Les cas de violence de genre ne se règlent pas seulement devant les tribunaux : un suivi psychologique est souvent nécessaire car plusieurs des hommes qui commettent des gestes de violence envers leur conjointe croient fermement que c’est cette dernière qui en est responsable », souligne-t-on. Cet autre aspect de la problématique sera au centre des débats avec les psychologues qui enrichiront cette initiative louable.