Dans la zone saharienne du sud de Khenchela, où des opérations de mise en valeur par la concession ont été menées, neuf exploitations agricoles collectives (EAC) et quatre individuelles (EAI) produisent un important volume de céréales, de légumes et de légumes secs, a constaté l’APS, mardi dernier, lors de la clôture d’un salon agricole.
Parmi ces exploitations agricoles, celle de Zidane-Ahmed à Rouidjel, à l’extrême sud désertique de la wilaya, a participé à ce salon qui a réuni à la Maison de la culture Ali-Souaï, à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation et de la Journée nationale de la femme rurale, céréaliculteurs, arboriculteurs, apiculteurs, producteurs laitiers et aviculteurs de la wilaya. Cette EAI exploite dans la région de Rouidjel 100 hectares irrigués, dont la moitié est consacrée, cette saison, à la culture de semences supérieures de blé dur dans le cadre du contrat de performances signé avec la Direction des services agricoles (DSA). L’exploitation Zidane-Ahmed consacre également 10 hectares aux légumes et aux légumes secs (pois-chiches, haricots, fèves) et réserve le reste des terres aux fourrages. Elle emploie 40 agriculteurs, dont 15 permanents, élève également 150 brebis et possède 80 ruches de production de miel. Trois forages y ont été réalisés et sont exploités pour l’irrigation après le raccordement de ce domaine agricole au réseau électrique à la faveur d’une opération exécutée par l’entreprise Kahrif et financée par le Fonds national de développement agricole de la région Sud. Son gérant a, notamment, souligné l’importance de l’aide accordée par les pouvoirs publics en indemnisation des consommations de produits énergétiques (électricité, mazout) permettant de réduire les charges des agriculteurs-investisseurs qui attendent toutefois, a-t-il dit, l’obtention des actes leur permettant d’accéder au logement rural et au crédit bancaire pour financer l’acquisition d’engins et de matériels agricoles et élargir leurs activités. Cet agriculteur prévoit d’accroître la surface réservée à la culture de la pomme de terre, de lancer cette exploitation dans la phœniciculture et la culture des oliviers et de réaliser un nouveau forage dans cette région où le programme quinquennal 2010-2014 prévoit la mise en valeur de 10 mille nouveaux hectares à distribuer aux investisseurs agricoles intéressés, selon les responsables locaux du secteur.