Dans la commune de Bachdjerrah, la frustration et la colère chez les citoyens sont palpables. En effet, plusieurs familles n’ont pas encore été relogées et cela depuis plus de 30 ans. Des citoyens à qui on n’a donné aucune explication espèrent toujours. Aussi, des femmes et des hommes âgés se présentent presque chaque jour aux portes de leur APC sans avoir de réponses précises en ce qui concerne l’acquisition de leurs futurs appartements auprès des élus de la commune.
Les opérations de relogement entamées au niveau d’Alger, depuis quelques mois, dans le cadre du plan de l’éradication de l’habitat précaire mis en place par l’Etat, et qui visent à mettre un terme aux bidonvilles qui enlaidissent la capitale. L’opération relogement fait le plus souvent des mécontents chez les citoyens au motif qu’ils ne voient pas leurs noms apparaître sur les listes des bénéficiaires. Une situation récurrente dans la plupart des APC de la wilaya d’Alger.Aussi la grogne grossit de jour en jour créant ainsi des tensions chez les uns comme chez les autres.. A titre d’exemple la commune de Bachdjerrah, la frustration et la colère chez les citoyens sont palpables. En effet, plusieurs familles habitant la commune n’ont pas encore été relogés et cela depuis plus de 30 ans. Des citoyens à qui ont a donné aucune explication espèrent toujours. Aussi, des femmes et des hommes âgés se présentent presque chaque jour aux portes de leurs APC sans avoir de réponses précises en ce qui concerne l’acquisition de leurs futurs appartements auprès des élus de la commune. Des réponses qui tardent à venir selon A.Djemai, un fils de chahidde 65 ans : « j’ai déposé mon dossier depuis presque 30 ans, plus précisément en 1987 et jusqu’à aujourd’hui je n’ai pu bénéficié d’un logement. Pourtant, les autres qui l’on déposé bien après moi ont été relogés » avant d’ajouter « à chaque fois que je demande des explications, les responsables m’informent que selon leurs fichiers j’ai été relogé, sachant que j’ai fourni un dossier de logement promotionnel à trois reprises, un en 1987 le dossier initial, l’autre en 1997 et le dernier en 2005 et à chaque fois sous différents numéros ».Des dossiers qui apparemment n’ont abouti à rien, affirment les quelque 20 personnes présentes ce jour-là à l’APC. Ce cas de figure se sont répétés à maintes reprises chez différentes personnes au niveau de la même commune.
Cet épineux dossier ainsi que plusieurs autres attendent aujourd’hui des réponses et des solutions aux problèmes posés, qui ne pourront être réglés que si les responsables campent leur rôle et prennent leurs responsabilités. Nous attendons la suite dans nos prochaines éditions. K.H.