Les prix du ciment ont subitement flambé à partir du mois en cours, pour atteindre, dans certaines localités de Annaba, la barre des 500 DA et plus le sac. De nombreux chantiers sont soit à l’arrêt, soit tournent au ralenti en fonction de leur approvisionnement en ciment qui se fait à doses homéopathiques.
Après une courte normalisation du marché durant l’été passé, la spéculation et le trafic du ciment ont repris de plus belle au grand dam des promoteurs et autres entrepreneurs, associés notamment dans les grands projets à caractère social. Les prix ont subitement flambé à partir du mois en cours, pour atteindre, dans certaines localités de Annaba, la barre des 500 DA et plus le sac de ciment. De nombreux chantiers, témoigne un membre de l’association locale des entrepreneurs, sont soit à l’arrêt, soit tournent au ralenti en fonction de leur approvisionnement en ciment qui se fait à doses homéopathiques. Il y a, confirme Nabil Kessar qui dirige l’association, en effet, combine de la spéculation et de la pénurie de ce produit qui pénalise lourdement le bon fonctionnement des chantiers de construction. En plus du prix fort du marché parallèle, vous butez contre l’indisponibilité du produit, dont le caractère de l’offre est très fluctuante. Le ciment est disponible 1 jour sur 10, ce qui donne des marges de manœuvre très contraignantes aux spéculateurs qui contrôlent près de 50% de l’offre. C’est une situation perverse et paradoxale, dit-il. Les entrepreneurs n’arrivent pas à comprendre pourquoi le marché reste à la merci de la loi des spéculateurs.Pourtant, certains d’entre eux ne sont pas au-dessus de tout soupçon. 17 d’entre eux ont été arrêtés la main dans le sac. Selon des sources proches de l’enquête menée actuellement à la hussarde par les services compétents de la Gendarmerie d’El-Hadjar auprès du service commercial de l’usine de Hadjar Soud, 25 indélicat entrepreneurs ont été épinglés par les investigations menées par les enquêteurs qui ont mis à jour un vaste trafic dans la constitution des dossiers justifiant l’octroi des quotas par l’usine de Hadjar Soud. Pour avoir fourni des documents scannés et falsifiés, certaines autres pièces administratives du dossier, 17 entrepreneurs ont été donc arrêtés et incarcérés, affirment nos sources. Huit autres ont été, pour les mêmes motifs, placés sous contrôle judiciaire. Toujours en matière de lutte contre la spéculation, un vaste coups de filet des services de la DLP (Direction de la concurrence et des prix) d’Annaba a permis, la semaine écoulée, de saisir plus de 2 tonnes de ciment auprès des commerçants de matériaux de construction qui se livraient à la spéculation de marchandise acquise frauduleusement, puisque acheter sans facture, donc coupables de double infraction aux yeux de la loi. Mais en dépit d’une répression soutenue par le biais de la Gendarmerie et des services de la DCP. Le sac deciment de 50 kg a été cédé millle dinars la semaine dernière.
Chambre de commerce d’Annaba
Coopération prometteuse avec la Chambre de Saint Etienne
Le premier responsable de la chambre de commerce et d’industrie Seybouse d’Annaba est très optimiste quant à l’impact sur le développement des relations d’affaires, en termes d’échanges commerciaux ou de partenariat, avec la chambre de commerce de Saint Etienne en France, avec qui, un protocole de jumelage a été noué en 1991. «Il s’agit, désormais, après un passage à vide qui s’est limité au impératifs protocolaires, de passer à la concrétisation des projets de coopération entre les partenaires affiliés aux deux chambres. Pour ce faire, de nombreux créneaux ont été identifiés, ou des relations d’affaires mutuellement bénéfiques pour les uns et les autres selon la formule gagnant-gagnant, peuvent rapidement se concrétiser» affirme le président de CCI Seybouse Ghimouze Rachid. Pour celui-ci, le récent voyage d’une délégation officielle dans la ville de Saint Etienne a permis de déblayer le terrain et d’améliorer les perspectives pour une coopération bilatérale efficiente entre les deux chambres. Ainsi a été retenu le principe d’assistance par des experts de la chambre de commerce de Saint Etienne, au démarrage d’Annaba d’une foire économique d’envergure apte à faire promouvoir produits et services des deux pays. L’agro-alimentaire et les industries de transformation en général, très représentées dans le tissu industriel dans la wilaya d’Annaba, figure en bonne place. Il est également question d’encourager à la promotion et au développement d’activités en pleine expansion. Actuellement, comme les métiers liés à la mécanique et à l’électro- mécanique, induits par les besoins des industries lourdes, sidérurgiques comme le complexe d’Arcelor Mittal ou chimiques commerce le complexe d’Asmidal. précise le n°1 de la CCI Seybouse. «Nous avons, estime-t-il, un potentiel important et multiple présent dans la région, apte à être fructifié pour booster la croissance, l’emploi et les richesses, dans un large spectre d’activités dont le rayonnement sera d’une portée à l’échelle de la région et du pays» Sur le même registre, la chambre de commerce et d’industrie Seybouse table sur un impact plus que positif sur le projet initié par l’ANDI, pour la réalisation d’une technologie appelée à fédérer dans un grande dynamique, industries, pôles universitaires et engineering financiers. «Cette synergie des efforts, entre projets industriels, recherche et assistance universitaire, soutenue par des fonds de financement publics et privés, est la voie de l’avenir pour la région» dit-il.
2 ans de prison ferme contre trois videurs de boîte de nuit
C’est avec une grande célérité que les services de sécurité qui, en se basant sur les renseignements fournis par les victimes agressées au niveau des services des urgences, ont arrêté les trois videurs exerçant dans deux boites de nuit sur le littoral qui ont été traduits devant la justice. Leurs cas ont été examinés en première instance et en référé jeudi passé. Poursuivis pour coups et blessures, agression sur agents du corps médical dans l’exercice de leur fonction, tentative d’homicide sur des personnes hospitalisées, les trois mis en cause risquent de lourdes peines de prison. Le représentant du ministère public a requis à leur encontre, lors de cette première audience, 2 ans de prison ferme en attendant la décision du tribunal. Il faut savoir que quelques unes de leurs victimes avaient réussi à s’extirper de leur griffes pour se réfugier au niveau du service des urgences du CH Ibn Rochd où leur ont été prodigués les premiers soins. «Ils portaient des blessures et des cicatrices sur plusieurs parties du corps, leurs agresseurs les ont pourchassés jusque dans les salles de soins, agressant au passage médecins et infirmiers qui avaient tenté de les empêcher de s’acharner sur les victimes» témoignent les médecins qui étaient de garde. Deux d’entre eux ont été sauvagement tabassés par les assaillants.
Les métiers du bâtiment prisés par les nouveaux stagiaires
Plus de 10% des 6.584 nouveaux stagiaires inscrits à la faveur de la rentrée de la formation professionnelle, session d’octobre 2010, ont opté, à Annaba, pour les filières liées au bâtiment, selon le responsable local du secteur.
Cela traduit un ’’réel regain d’intérêt’’ pour les métiers de la construction qui ont accusé un grand recul depuis des années, a souligné le directeur de wilaya de la Formation professionnelle, estimant que cette ’’tendance’’ répond aux attentes des entreprises du secteur du bâtiment et de la construction à une main-d’œuvre qualifiée. Le reste des nouveaux stagiaires a opté pour des filières de formation dans les domaines de l’électricité, de la mécanique, de l’électronique et des services. Un effectif global de 16.919 stagiaires, dont 375 détenus, a été recensé lors cette rentrée, dont le coup d’envoi a été donné dimanche dernier à partir d’un nouveau centre de formation à Bouzaroura, dans la commune d’El-Bouni. Le secteur de la formation professionnelle dispose de deux instituts nationaux spécialisés (INSFP) d’une capacité de mille places pédagogiques, d’un institut de formation professionnelle (IFP) de 150 places et de 10 centres de formation professionnelle et d’apprentissage (CFPA) pouvant accueillir 3.600 stagiaires, en plus de 6 annexes de formation et 13 établissement de statut privé.