Les incidents ayant entraîné l’annulation du match Italie-Serbie en qualification à l’Euro-2012, mardi à Gênes, ont été qualifiés, hier mercredi, de "graves" par l’UEFA qui a décidé d’ouverture une enquête disciplinaire approfondie et voir les circonstances de ces incidents. "Une fois les éléments réunis - notamment les rapports de l’arbitre et des délégués -, l’affaire sera examinée par l’instance de contrôle et de discipline de l’UEFA, qui se réunira le 28 octobre et pourra prendre des sanctions", a expliqué l’instance européenne. Selon l’UEFA, "l’éventail des sanctions possibles va d’un blâme ou d’une amende à la suspension de stade ou à l’exclusion de la compétition en cours et/ou à venir". Le match, retardé d’une demi-heure par le comportement violent des supporteurs serbes, en majorité des "ultras", n’a duré que six minutes et a été interrompu par l’arbitre quand certains d’entre eux ont lancé des fumigènes sur la pelouse et sur les supporteurs italiens. Des affrontements entre supporteurs serbes et policiers ont ensuite fait 16 blessés, dont deux graves, et au moins 17 supporteurs serbes ont été arrêtés.