Les responsables des laiteries de la vallée de la Soummam soulignent que le manque de poudre de lait se répercute sur le bon fonctionnement de leur activité, qui est réduite automatiquement, comme elle présente des perturbations dans la distribution où le consommateur rencontre des difficultés pour arracher un ou deux sachets de lait auprès des épiciers.

Depuis quelques jours, une tension est perceptible sur la distribution du sachet de lait dans plusieurs communes de la wilaya de Béjaïa. Selon les transformateurs de lait, ce manque est dû à la restriction dans la livraison de la poudre de lait par l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL) qui ne délivre qu’un quota de 50% du besoin réel des laiteries. Les responsables des laiteries de la vallée de la Soummam soulignent que le manque de poudre de lait se répercute sur le bon fonctionnement de leur activité, qui est réduite automatiquement, comme elle présente des perturbations dans la distribution où le consommateur rencontre des difficultés pour arracher un ou deux sachets de lait auprès des épiciers. Lors de notre tournée dans certains quartiers de la ville de Béjaïa, les sachets de lait sont introuvables et les citoyens se plaignent de cette situation qui perdure. Par ailleurs, les responsables de laiteries confirment que l’ONIL ne les a pas prévenus de cette restriction et qu’ils ont été surpris par le manque de livraison de la matière première qui est la poudre de lait. Pour les commerçants, ils sont confrontés eux aussi à cette mauvaise surprise et déclarent ne pas pouvoir satisfaire tous les demandeurs de lait et préfèrent le réserver pour leurs clients. Selon l’ONIL cette situation est due aux perturbations dans l’importation de la poudre de lait ce qui les obligent à revoir le quota de chaque laiterie. Pour l’heure, le citoyen n’a aucun choix que de se rabattre sur le lait Candia à 75 DA la boîte ou la poudre Loya à 90 DA le paquet. Un prix que le citoyen ne peut supporter à long terme et qui risque de devenir sujet à spéculation auprès de certains épiciers. Les transformateurs de lait appellent leur partenaire ONIL à les approvisionner selon les besoins arrêtés dans les conventions signées entre les deux parties. Dans le cas contraire, ils seraient obligés de tourner leurs usines au minimum et éventuellement diminuer l’effectif des travailleurs si cette crise s’inscrit dans la durée.

Activités du groupement de Gendarmerie
Régression des affaires traitées
Treize affaires ont été traitées par les éléments du groupement de Gendarmerie de la wilaya de Béjaïa durant la semaine écoulée. A travers ces affaires, seize personnes ont été arrêtées, neuf écrouées, six libérée et une personne placée sous contrôle judiciaire. Toutes ces affaires ont concerné l’assassinat par préméditation, constitution d’association de malfaiteurs, vols qualifiés et destruction des biens d’autrui, atteinte au fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions, vol de troupeaux et attaque et blessures avec armes blanches. Selon le chargé de la cellule de communication du groupement, le nombre d’affaires a régressé par rapport à la semaine précédente mais avec plus de gravité. Le trafic routier a enregistré, quant à lui, huit accidents de la circulation qui ont fait un mort et dix blessés qui ont eu lieu sur la Route nationale 9, reliant Béjaïa à Sétif, et un accident sur la RN 74. Les causes de ces accidents demeurent le non-espect du code de la route, l’excès de vitesse, le manque de visibilité et le non-respect de la signalisation routière. «Grâce à la présence des éléments de Gendarmerie à travers les barrages fixes et les patrouilles dans les zones rurales, le nombre d’accidents a nettement diminué par rapport à la même période du mois de septembre, selon le chargé de la communication du groupement de Gendarmerie.

Collecte de la zakat
Le fonds de la Zakat, relevant de la Direction des affaires religieuses de la wilaya de Béjaïa, a collecté, durant l’année en cours, 4,8 millions de dinars, soit une augmentation de 2 millions de dinars, comparativement à la même période de l’année 2009, apprend-on auprès de ses responsables. Destinés à venir en aide aux démunis et aux familles au revenu modeste, cette aide a profité à 1.860 personnes ayant perçu des sommes variant entre 1.500 et 2 mille DA, a-t-on précisé. Cette forme de solidarité, organisée essentiellement dans les mosquées où les fidèles font don d’argent, profite, par ailleurs, à des porteurs de projets économiques modestes, relevant, notamment, de la création de la micro- entreprise.