La faculté des sciences politiques et de l’information à l’université d’Alger 3 ne semble pas répondre aux exigences de la « recherche scientifique ». En effet, l’institut, a-t-on constaté, accuse un manque terrible de moyens en matière de salles, d’amphithéâtres, de bibliothèques et de salles d’Internet. Parmi les principaux problèmes soulevés par les étudiants cette année et d’ailleurs comme chaque année, la situation dramatique des salles. « On ne peut se concentrer dans de telles conditions » dira une étudiante en relations internationales. Les premières pluies, cette semaine, ont causé plusieurs désagréments aux étudiant dans cet établissement. Il faut dire que l’étancheité des blocs laisse à désirer. « C’est une piscine pas une université » s’exclame Maâmar, un étudiant handicapé moteur, avant d’ajouter : « Ça me fait vraiment peur d’étudier et voir des étincelles dues à des court-circuits en même temps  ». En outre, ces salles, a-t-on noté, manque de chauffage, même le carrelage n’existe pas pour la plupart. Pour ce qui est de la salle d’Internet, seuls ceux qui préparent le magistère et le doctorat peuvent y accéder. Les étudiants en licence, quant à eux, selon des témoignages, ne peuven ty faire leurs recherches. « Non seulemen nous n’avons pas une bibliothèque riche mais nous n’avons pas non plus la possibilité d’accéder à internet » déplore un étudiant en stratégie.