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Musique, peintures et photographie |
L’Algérie tient son festival à Boston |
18 Octobre 2010 |
L’université américaine Merrimack College de North Andover (Massachusetts) et l’association algéro-américaine de la Nouvelle Angleterre, ont organisé samedi à Boston un festival algérien dans le cadre des échanges culturels entre les communautés algérienne et américaine aux Etats-Unis et cela en présence de l’Ambassadeur d’Algérie à Washington, M. Abdallah Baäli. Ce magnifique festival à l’identité algérienne a réuni le public de Boston et un nombre de la communauté algérienne venue de New York, du Connecticut, de Rhodes Island, New du Hampshire, et même du Canada.
Ainsi, un programme varié reflétant le patrimoine algérien a été présenté par le biais d’une exposition de peintures et de photographies, deux concerts de musique andalouse et de rai ainsi que des conférences. Comme étant le centre économique et culturel de la Nouvelle-Angleterre, l’Etat du Massachusetts a connu, donc, une vraie et riche atmosphère culturelle algérienne. Plusieurs artistes algériens des Etats-Unis et du Canada, qui ont déjà participé à plusieurs expositions à travers le monde, ont pris part à cette exposition. Parmi ces artistes Nadia Ait-Said, Nylda Aktouf, Hamida Benmehel, Miloud Boukhira, ainsi que la canadienne Marlene-Luce Tremblay-Gervais. Deux conférences ont été également animées. La première par M. Miloud Chennoufi, professeur au Collège Royal Militaire Saint-Jean de Toronto (Canada), sur le grand peintre algérien M’hamed Issiakhem, et la deuxième sur l’architecture arabo-musulmane par M. Miloud Boukhira, architecte et lauréat de plusieurs prix internationaux. En ce qui concerne la soirée musicale, cette dernière a été animée par le chanteur de raï Cheb Fayçal, et le groupe Amam venu du Canada. Ce groupe a interprété de la musique andalouse avec d’autres musiciens tels Henry Abittan, Abdellah Bendaoud, Mounia Malek, Tacfarinas Kichou et Hadjira Preure sous la direction de Salim Bouzidi. A l’occasion de cette manifestation culturelle, M. Baâli a souligné que ce festival était une ’’démonstration éclatante de la vitalité de la culture algérienne’’. Il a ajouté que les activités culturelles programmées donnent un aperçu sur ’’l’immensité du patrimoine algérien et du potentiel de créativité’’. L’ambassadeur algérien a même souhaité, à travers cette manifestation, « Faire connaître au plus grand nombre d’Américains toutes les facettes de cette culture, promouvoir lles échanges entre les peuples algérien et américain et jeter autant de passerelles que possible entre l’Algérie et les Etats-Unis ». Et de poursuivre : « c’est à cela que nous nous attelons et vers cette aspiration que nos efforts s’orientent ». Il a également souligné que l’Université du Merrimack, qui est de tradition augustinienne, ’’a été une fois de plus fidèle à sa vocation de promouvoir le dialogue des cultures en apportant son soutien à cet événement consacré à la culture de l’Algérie qui a enfanté Saint Augustin. Une des incarnations les plus accomplies de l’esprit algérien et humain.’’
Par : Hassiba Abdallah
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