La baisse des exportations d’hydrocarbures depuis le terminal de Bejaia de janvier à septembre 2010 a généré un effet négatif sur le bilan d’activités du port qui enregistre, comparativement à la même période de l’année 2009, un déclin de plus de 2,3 millions de tonnes, a-t-on indiqué à la direction générale de cette structure. Cette compression du volume global du trafic, estimée à 9,7 millions de tonnes contre 12 millions de tonnes antérieurement, a été principalement induite par la réduction des exportations de pétrole brut, qui passe ainsi de 5,9 millions de tonnes sur les neuf premiers mois de l’année 2009 à 2, 3 millions de tonnes en 2010, soit une baisse de 61,25 %. Les importations, de certains hydrocarbures gazeux (propane/butane) ou raffinés n’ont pas échappé aussi à cette tendance à la baisse, accusant respectivement, un tassement de 36,99 et 4 %., a-t-on précisé. L’ambiance "n’y est pas morose pour autant", s’est-on réjouit, eu égard au bon comportement du trafic marchandise générale qui, pour sa part, "affiche des résultats probants". Le cas vaut, à titre d’exemple, pour tous les produits alimentaires, qui passent de 3,6 millions de tonnes en 2009 à 4,49 millions de tonnes en 2010. C’est aussi le cas pour les céréales (+43,64 %), les minéraux et matériaux de construction (+162,54 %), les engrais et produits chimiques (+ 8,48 %) ainsi que les marchandises diverses. L’autre motif de satisfaction de ce bilan tient dans le redressement de la part des exportations hors hydrocarbures qui, durant cette période, a connu une hausse substantielle. Les produits alimentaires, notamment le sucre et les marchandises divers, ont été les deux postes les plus éloquents, avec une hausse de plus de 768 % pour le sucre. Ces flux importants, notamment ceux inhérents à l’opération des importations, ont connu quelques contrariétés dans leur traitement en raison de l’engorgement des quais et des aires d’entreposage, dont le phénomène tient essentiellement à l’étroitesse de l’enceinte portuaire et à la levée laborieuse par les importateurs de leurs cargaisons. Les séjours moyens en rade et à quai des navires, hormis les céréaliers, ont connu durant cette période, de nouveaux allongements, a-t-on signalé.