Les participants à la journée d’étude sur la sécurité routière, tenue mercredi à Boumerdes, ont souligné l’impératif d’un traitement du phénomène des accidents de la route dans un "cadre social global".
"La fréquence des accidents de la circulation est un indicateur social d’un dysfonctionnement dans l’organisation du transport, dont l’origine est à chercher dans un dysfonctionnement dans le système éducatif", a estimé à ce propos le Dr. Hamzaoui Abdelkrim, spécialiste en sécurité routière. Dans sa communication sur le thème "Le rôle de l’université dans la prévention des accidents de la route", le Dr. Hamzaoui a soutenu que c’est ce "dysfonctionnement qui a conduit à l’émergence de nouvelles générations accusant un déficit de prise de conscience devant la gravité de ce fléau social". C’est pourquoi, a-t-il dit, les sociologues préconisent, dans leur formule de prise en charge de ce phénomène, "l’investissement dans les ressources humaines et les formateurs", a indiqué ce spécialiste, en axant ses propos sur les fondements de la société représentés par la famille, l’école, la mosquée et les médias. "Nous constatons une négligence flagrante de ces fondements dans le traitement de ce fléau social dans les divers plans directeurs des transports et du trafic routier, qui sont conçus conformément à des techniques de pointe sans tenir compte parallèlement d’une préparation psychosociologique des générations montantes, afin que celles-ci soient au diapason de ces avancées matérielles". Un public nombreux a assisté à cette manifestation qui s’est déroulée à l’université de Boumerdes, sous le signe "L’université, une source de prise de conscience". L’opportunité a donné lieu à la tenue d’expositions diverses au niveau du hall de l’université, ayant pour thème les risques et les dangers des accidents de la route et leur impact social avec bilans et chiffres à l’appui. Des ateliers ont été également installés aux fins de débattre de ce fléau, au moment où une caravane routière a sillonné les rues de Boumerdes en distribuant des brochures d’information et de sensibilisation aux citoyens. Une tombola est également organisée à l’occasion de cette manifestation initiée par l’association "Sécurité routière" de la wilaya en coordination avec différentes directions et corps sécuritaires, associés aux Scouts musulmans et au Croissant-Rouge algérien.
Chambre agricole
Plus de 5 mille paysans formés
Plus de 5000 paysans et guides agricoles ont bénéficié, depuis 2005, d’une formation dans différentes spécialités agricoles, à Boumerdes, a t-on appris du secrétaire général de la chambre agricole de la wilaya. Cette formation, inscrite dans le cadre de la politique nationale de modernisation du secteur, a ’’profité à l’ensemble des acteurs du secteur agricole, à commencer par le simple paysan, en passant par les gestionnaires, administrateurs et autres guides agricoles ’’, a précisé M Amour Baaziz. Le programme des sessions de formation en question a englobé des cours sur les nouvelles méthodes de gestion administrative du secteur, outre l’information des concernés sur l’usage idoine des engrais et des produits phytosanitaires, ainsi que les méthodes scientifiques pour faire face aux fluctuations climatiques et autres fléaux et parasites, a souligné la même source. Les bénéficiaires de ces sessions de 2 à 7 jours ont été, également, initiés aux dernières méthodes en usage en matière d’arboriculture, et autres grandes récoltes à l’exemple des céréales et de la tomate industrielle, est-il signalé. Selon ce responsable, le premier objectif visé par cette opération ’’est la mise à niveau des connaissances des paysans en vue de leur permettre la maîtrise et le bon usage des nouvelles techniques agricoles, notamment en matière de labours- semailles, la commercialisation et la conservation et stockage de leurs produits’’. Le recyclage des anciens paysans pour faciliter leur adaptation et assimilation des nouvelles méthodes en cours dans le secteur, et l’amélioration des conditions de travail en son sein sont les autres objectifs visés par cette action. S’agissant des paysans et agriculteurs pour lesquels il était difficile de faire le déplacement pour bénéficier de cette formation, des guides agricoles se sont rendus à leurs exploitations et fermes, où ils ont reçu, sur place, une formation à la carte. A noter que ces sessions de formation, englobant chacune une moyenne de 100 paysans, se sont déroulées au niveau des maisons de jeunes et centres culturels des daïras de la wilaya. Pour leur part, les guides agricoles et gestionnaires administratifs du secteur reçoivent leur formation au niveau des instituts nationaux spécialisés dans les techniques agricoles des wilayas de Tizi-Ouzou et Alger notamment, selon la même source.