La trentaine de filles qui suivent une formation d’aides-soignantes au niveau de l’EPH de Ténès vivent le calvaire. En effet, ces dernières que nous avons rencontrées sur les lieux-mêmes de leur formation (Croissant-Rouge algérien) nous ont fait part des difficultés auxquelles elles sont confrontées quotidiennement. Issues des régions déshéritées, telles que Béni-Haoua ou La Marsa, ces jeunes filles, qui sont à leur deuxième année de formation, éprouvent beaucoup de difficultés à rallier quotidiennement les salles de classe. Faute de moyens de transports, elles arrivent souvent en retard et se voient, par conséquent, exclues des cours, ce qui, bien entendu, porte un sérieux coup à leur formation. A cela s’ajoute le problème de restauration. En effet, à défaut d’une prise en charge par l’hôpital, ces jeunes filles issues de familles pauvres ne peuvent que se contenter d’un minimum vital, à savoir une baguette de pain à l’heure du déjeuner. D’où l’appel lancé en direction des autorités de la wilaya par ces dernières pour leur prise en charge afin de pouvoir suivre une formation de bonne qualité et dans de bonnes conditions.