En cette occasion, des chercheurs de différentes disciplines (littérature, linguistique et didactique) ont été invités pour faire connaître davantage ce lexicographe émérite.
Il y a exactement un siècle que Paul Robert est né, soit le 19 octobre 1910, à Orléansville actuelle Chlef. Pour rendre hommage à cet lexicographe et éditeur français, le département de français de l’université Hassiba-Ben Bouali de Chlef organise les 17, 18 et 19 de ce mois un colloque international ayant pour thème : «Paul Robert : mémoire, dictionnaire et enseignement», a indiqué le président du colloque M. Mokrane Aït Djida. En cette occasion, des chercheurs de différentes disciplines (littérature, linguistique et didactique) ont été invités pour faire connaître davantage ce lexicographe émérite. Selon M. Kassoul, chef de département de français, "la vie et l’œuvre de Paul Robert demeurent souvent ignorées par la majorité de nos étudiants". Ayant écrit ses mémoires et parlé de sa ville natale, Paul Robert a, sans aucun doute, contribué à sa manière à l’écriture de l’histoire de toute une région à travers un projet littéraire qui se voulait avant tout autobiographique. Toutefois, le nom de Paul Robert demeure étroitement lié à l’histoire de la lexicographie française de la deuxième moitié du XXe siècle. A un ami il confia : "Je ressens le besoin d’un dictionnaire qui par analogie permettrait de regrouper les mots selon les notions et les idées. L’idée du dictionnaire chemine : c’est ainsi que je commence à ranger en colonnes les termes relatifs à l’action de regarder, de voir, à l’action d’écouter." En octobre 1948, Paul Robert entame la rédaction des premières notices du dictionnaire. En 1963, avec l’aide d’une équipe de lexicographes, un dictionnaire de petit format est élaboré : Le Petit Robert. Paul Robert meurt le 11 août 1980 à Mougins (Alpes-Maritimes, France).
Caisse régionale de mutualité agricole
Faible adhésion des céréaliers
La Caisse régionale de mutualité agricole (CRMA) de la wilaya de Chlef a organisé, jeudi passé, une journée d’information et de sensibilisation au profit du monde agricole. Cette rencontre, à laquelle ont pris part des agriculteurs, à mis l’accent sur l’importance que revêt l’assurance en cas de sécheresse ou toute autre calamité naturelle. Il faut dire que de plus en plus de fellahs contactent des assurances, à l’image des producteurs de pommes de terre, des arbres fruitiers (oliviers, orangers, etc.) ou des éleveurs de bovins et ovins. Toutefois, note le directeur de la CRMA, le nombre de contrats d’assurance concernant les cultures céréalières demeure en deçà de nos espérances. Cette "faible adhésion" des céréaliers pourrait trouver son explication dans le montant de l’assurance, nous fera remarquer un fellah. En effet, le paysan qui contacte une assurance auprès de la CRMA doit s’acquitter de la somme de 8 mille dinars algériens par hectare. Par contre, si le constat est établi quant à la destruction de sa production en raison des calamités naturelles, la CRMA prend en charge la couverture des risques à hauteur de 28 millions de centimes à l’hectare. A noter, enfin, que lors de cette rencontre, un débat s’est instauré entre les responsables de la CRMA et les agriculteurs en quête davantage d’informations sur les modalités pratiques concernant les assurances.
Ouverture de la 3e session criminelle
Dans l’agenda de cette troisième session criminelle, qui débutera le 17 octobre pour se clôturer le 17 janvier 2011, le tribunal criminel près la cour de Chlef aura à traiter 217 affaires, dont 23 liées au terrorisme, 25 pour des affaires de faux et usage de faux, 26 se rapportant à des homicides et tentatives d’homicide, 30 à la constitution de réseaux criminels et 57 affaires liées aux mœurs et diverses autres affaires. Selon une source judiciaire, 523 personnes seront jugées durant cette 3e session, dont 221 sont en détention, 42 en fuite et 260 en comparution directe.
Ouled-Farès
Un patriote se livre à la Gendarmerie suite à la mort d’un jeune homme
Suite à la découverte du cadavre d’un jeune homme âgé de 18 ans, répondant aux initiales S. D., retrouvé mort atteint d’une balle en pleine poitrine au lieu dit Bocca El-H’mamia, dans la commune de Ouled-Farès (voire nos dernières éditions), nous avons appris qu’un patriote et 1er-vice président de l’APC de Ouled-Farès s’est rendu à la Gendarmerie nationale, le lendemain matin en apprenant la nouvelle de la mort de cet homme.
Selon toujours notre source, la mort du jeune homme serait accidentelle. En effet, le patriote, qui regagnait son domicile, la nuit de jeudi, par voiture, a fait usage de son arme à feu (Kalachnikov), à la vue de malfaiteurs qui tentaient de lui barrer la route. C’est ainsi qu’une balle perdue aurait atteint le jeune homme. Le patriote est toujours entendu par les services de sécurité.