L’établissement clos depuis quelques années, dispose d’une cave où les canalisations d’eaux usés sont bouchées et sont laissées tel quel depuis sa fermeture . Ainsi se sont formés des égouts d’où se dégagent de mauvaises odeurs entraînant la prolifération de moustiques porteurs de maladies.
Les habitants du quartier Ferhat Bousaad (ex Messonnier), se retrouvent ces derniers mois victimes de sévères piqûres des moustiques, des visiteurs pas du tout appréciés par les riverains. La cause de ces problèmes serait l’ancien siège de la banque CPA de la même rue. En effet, cet établissement aujourd’hui à l’abandon, est devenu une véritable source de désagréments pour les habitants du quartier. L’établissement clos depuis quelques années, dispose d’une cave où il y a des canalisations d’eaux usés bouchées laissées depuis sa fermeture ayant ainsi formé des égouts, d’où se dégagent de mauvaises odeurs entraînant la prolifération de moustiques porteur de maladies. Cette situation que vivent les citadins aggravée par la chaleur et l’humiditéont fait réagir ces derniers qui ont signé des pétitions et remises aux responsables des autorités concernées. Jusqu’à ce jour, aucune suite n’a été réservée aucune décision n’a été prise. Pour Redouane, père de famille et habitant du quartier «c’est une situation intenable, j’ai un nourrisson à la maison et craignant pour sa santé je ne peux même pas ouvrir les fenêtres, ce qui est insoutenable durant les périodes de grosses chaleurs. Nous sommes devenus de vrais prisonniers dans nos appartements». Un autre jeune réplique « nous avons tout essayé, les produits, les astuces de nos grands mère mais rien n’y fais. La nuit, quant l’attaque des moustiques débute, je me prépare mes claquettes cela est devenu une guerre où le vainqueur est le plus petit. Alors au lieu de dormir, je passe mes nuits à tuer les moustiques ». D’autres part, ce lieu-dit pose un réel problème pour les magasins avoisinants, notamment pour les propriétaires. Salim propriétaire d’un magasin de chaussures pour femmes explique que « les mauvaises odeurs qui émanent de l’ancienne banque est intenable, j’ai dû installer la climatisation pour pouvoir fermer les portes et ne pas faire subir à mes clients tous ces désagréments». Très souvent les clients qui viennent pour effectuer leurs achats rebroussent vite chemin incommodés par les mauvaises odeurs. En attendant que des décisions soient prises et des démarches entamées pour gérer cette situation, les citadins de ce quartier en appellent aux responsables pour qu’ils daignent prendre le problème à bras-le-corps.