Grâce à la chance que m’a donnée Ben Ammar, je me suis retrouvée en présence de grosses pointures du cinéma arabe et de surcroît pour un rôle principal ce qui m’a fait prendre conscience de l’importance et la teneur que j’avais à assumer dans ce film. Pour ma part, il n’y a pas de petit rôle ni de grand rôle mais plutôt un grand et petit artiste et c’est ce que j’ai pu ressentir durant mon travail aux cotéx des acteurs algériens, ce qui fut pour moi un vrai honneur. Pour l’anecdote et durant le tournage du film, je me suis tournée souvent vers Hassen Kachache en lui demandant si mon stress n’apparaissait pas trop sur mon visage, il n’a cessé de me rassurer. Durant la projection en avant-première du film à la salle El mouggar. J’ai eu une rencontre « historique » avec Djamila Bouhired. Je ne savais pas quoi dire mais ses mots pour moi ont été "bravo tu as transmis ce qu’est une fille de chahid", ce qui m’a apaisée.