Le Tout puissant Mazembe du Congo, le prochain adversaire de la JS Kabylie en demi finales de la ligue des champions africaine est arrivé dimanche passé à Alger soit une semaine avant le match qui devrait se jouer samedi au stade 1er-Novembre de Tizi Ouzou. À Tizi Ouzou et un peu partout dans la Kabylie tout le monde est surpris de la présence des Congolais depuis dimanche dans la capitale algérienne sans pour autant avertir les dirigeants du club qui confirment n’avoir pas été informés de ce surprenant débarquement. Mais les Kabyles se rappellent toujours l’année 2008 quand Al Ahly de Tripoli s’est déplacé une semaine en avance pour un match comptant pour le premier tour de la même compétition. Mais l’équipe libyenne à cette époque a été conduite par un Algérien, Noureddine Saadi en l’occurence. Tout le monde se rappelle également du match amical qui a été programmé contre la formation de Cheraga mais qui été annulé pour éviter d’autres interprétations. La même histoire vient de se produire encore une fois pour ce club algérien qui ne cesse de représenter les couleurs nationales avec la plus belle des manières. Trois jours avant son arrivée en Algérie, aucun responsable du club congolais n’a voulu informer la direction kabyle sur le jour de l’arrivée de leur équipe, et pourtant les Kabyles ont beaucoup insisté sur ça pour leur préparer un bon accueil. Le hic dans tout ça, si l’adversaire de la JS Kabylie a pris la décision seul de rallier Alger, comment expliquer l’accueil qui lui a été réservé à l’aéroport ? Comment cette équipe n’a rencontré aucune difficulté pour ce qui concerne les formalités douanières ? Comment ont-ils trouvé facilement un lieu d’hébergement s’ il n’y a pas eu d’agence qui les a aidés pour ça ?
Après une nuit passé inaperçus à Bouchaoui, les Congolais quittent ce lieu pour passer le reste de leur séjour à Alger, plus exactement à Hydra, tout en bénéficiant pour une nouvelle fois d’une escorte policière. Toute cette bonne organisation nous amène à dire qu’une main leur a été tendue afin de faciliter la tâche pour écarter ce club phare de Kabylie définitivement de la course. Certains pensent que c’est l’ambassade elle-même qui a pris en charge toutes ces procédures de séjour. Ce qui est intrigant dans tout ça, c’est comment les Congolais ont trouvé facilement l’un des terrains du complexe Mohamed Boudiaf de 5 juillet pour effectuer une séance d’entraînement ?
De toute façon, rien n’a changé dans le camp kabyle, les préparatifs se poursuivent le plus normalement du monde et les dirigeants semblent ignorer toute cette affaire qui se trame à leur insu. Leur mission débutera le jour où l’équipe congolaise ralliera Tizi Ouzou.
M. S.