La formule du crédit sans intérêt pour l’achat de matières premières (jusqu’à 30 mille dinars) a bénéficié à 4.753 personnes sur 5.702 dossiers déposés, la majorité des demandeurs étant originaires des localités rurales.

L’antenne locale de l’Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM) de Mila offre des opportunités importantes aux jeunes demandeurs d’emploi pour créer des activités professionnelles rentables dans divers domaines, a indiqué le coordinateur de wilaya. La formule du crédit sans intérêt pour l’achat de matières premières (jusqu’à 30 mille dinars) a bénéficié à 4.753 personnes sur 5.702 dossiers déposés, la majorité des demandeurs étant originaires des localités rurales. Il s’agit d’hommes, mais également de femmes rurales au foyer qui ont opté, surtout, pour l’artisanat traditionnel, la couture, la tapisserie, la pâtisserie traditionnelle et autres métiers manuels. Le taux de remboursement des bénéficiaires de microcrédits avoisine, selon l’ANGEM, 44% à l’heure actuelle. Cela reflète, selon le même responsable, la viabilité des activités créées par les postulants. Le crédit triangulaire (ANGEM, bénéficiaire et banque), d’une valeur de 400 mille dinars, a été agréé pour 389 demandeurs, parmi lesquels 134 ont reçu leurs chèques délivrés par quatre établissements bancaires. En tout, ce sont 1.495 dossiers qui ont été déposés pour ce type de crédit, dont 683 ont été qualifiés par la commission de wilaya, a précisé le coordinateur, faisant état de plusieurs activités introduites par l’ANGEM, notamment la pisciculture, la transformation du lait, la médecine vétérinaire, en plus des spécialités habituellement proposées aux postulants. Selon ce responsable, le taux de remboursement pour ce type de crédit est évalué à 74%, les bénéficiaires ayant achevé les versements mensuels pour se consacrer à la diversification de leurs activités. Les bénéficiaires du programme de soutien à l’emploi piloté par l’ANGEM ont pris possession, en outre, de 575 locaux à usage professionnel et commercial dans le cadre de l’opération "100 locaux par commune", a-t-on ajouté, précisant que parmi ces jeunes créateurs de micro-entreprises, figurent des anciens détenus qui ont purgé leur peine, ainsi que des jeunes ruraux.