Les autorités locales, conscientes de l’impact de cette contrée de l’ Algérie profonde, sont déterminées à encourager la venue d’investisseurs nationaux et étrangers car Bendjerah possède d’indéniables potentialités touristiques.

Distante de huit kilomètres de Guelma, abritant plus de huit milliers d’âmes résidant essentiellement dans des mechtas éparses, la localité de Bendjerah jouit d’un climat exceptionnel car elle est nichée à environ 900 mètres d’altitude, sur les monts de la Maouna . Les fellahs ont regagné en famille leurs terres où ils s’adonnent aux travaux agricoles, à l élevage, à l’aviculture et à l’apiculture. Considérée comme banlieue du chef-lieu de wilaya, cette paisible commune abrite désormais des centaines de logements sociaux, participatifs, promotionnels et ruraux car les citadins sont attirés par l’air vivifiant et pur, l’eau fraîche des sources, la beauté du paysage et surtout la vaste forêt de pins, sapins et cèdres. Des familles rallient régulièrement et particulièrement durant le week-end ces sites paradisiaques où les enfants s’ébattent et gambadent au grand air en toute sécurité. Les Guelmis  ont pris l’ habitude de pique-niquer en famille à l’ ombre des résineux dans un environnement qui invite au farniente et à la méditation. Pendant la saison estivale,  les citadins fuient la chaleur suffocante de leur domicile et jettent leur dévolu sur Bendjerah, réputée pour ses journées fraîches. En hiver, d’aucuns emmènent leurs enfants sur les hauteurs des montagnes où ils s’adonnent aux jeux de la neige et à la pratique de la luge. Bendjerah qui a une vocation agricole possède également des carrières de marbre et des unités d’agrégats qui emploient quelques centaines de travailleurs qui contribuent à son développement économique. Les autorités locales, conscientes de l’impact de cette contrée de l’ Algérie profonde, sont déterminées à encourager la venue d’investisseurs nationaux et étrangers car Bendjerah possède d’indéniables potentialités touristiques. Un bureau d’études qui a dégagé d’importantes assiettes foncières propose la réalisation d’un parc d’attraction, de chalets touristiques, de centres de vacances pour enfants et familles, d’aires de jeux, d’hôtels dotés de toutes les commodités, d’un boulodrome, de restaurants, cafétérias, d’une station d’essence, d’un centre commercial, etc. L’ APC est disposée à apporter sa précieuse collabo-ration aux investisseurs potentiels qui bénéficieront d’une batterie de mesures incitatives. Il reste à espérer que cet appel trouve un écho favorable auprès des hommes d’affaires car la commune de Bendjerah possède des atouts, à savoir des espaces vierges attractifs.

Fruits d’arrière-saison
L’engouement des consommateurs
Actuellement, en ce début d’ automne, les familles ont l’embarras du choix dans l’achat des fruits qui sont disponibles en grandes quantités et proposés à des prix abordables, voire promotionnels. Même les gens modestes ou disposant d’un faible revenu ont l’opportunité d’acquérir des fruits délicieux qui agrémenteront leur qualité de vie. Un petit tour au marché du boulevard du Volontariat, des marchés couverts des cités Hadj Embarek et M’ Rabet Messaoud, sur les hauteurs de la ville de Guelma, nous permet de constater la profusion des poires, pommes, pêches, bananes, ananas , draisin, melons, dattes " Deglet Ennour ", grenades , figues fraîches , etc ...  Les ménagères achètent volontiers du raisin de table de qualité bradé à 60 dinars le kilogramme, les poires et pommes du terroir à  50 dinars, les grenades de Oued-Hlia à 70 dinars et dont les gros grains rouges et juteux, additionnés d’eau de fleur d’oranger et de sucre en poudre, sont avalés goulûment par les enfants et même les adultes. Les pères de famille privilégient les vendeurs ambulants qui sillonnent la ville à bord de leurs camionnettes chargées de montagnes de melons d’une belle couleur jaune et en proposent des tranches délicieuses aux badauds. Ils ont la possibilité d’acheter trois gros melons pour la somme de 200 dinars ou des moyens et des petits à respectivement  50 et  30 DA pièce Les figues fraîches, dont la récolte est exceptionnelle cette année, s’arrachent comme des petits pains par une clientèle avisée sachant que le kilogramme oscille entre 100 et 140 dinars. Les dattes sont disponibles en quantité sur les étals et chacun en achète selon ses moyens financiers puisque les prix affichés varient de 100 à 200 DA le kilogramme, alors que l’année écoulée il fallait débourser le double . Le fruit n’est plus un luxe dans les foyers modestes et pauvres et chacun peut en consommer à satiété durant cette période propice. Les gens aisés achètent des fruits importés à savoir les ananas, le raisin de table, pêches, pommes et nectarine cédées respectivement  à 450 DA, 400 DA , 280 DA, 180 DA et 320 DA le kilogramme.