La saison agricole débute chaque année par l’organisation des journées de vulgarisation sur le territoire de l’ensemble des communes. Le coup d’envoi de cette manifestation a été donné officiellement, la semaine dernière, dans la commune d’Ain Abid, distante d’une quarantaine de kilomètres du chef lieu de wilaya et connue pour être une région céréalière par excellence. A l’occasion, agriculteurs et producteurs ont eu des échanges de visions et d’expériences, notamment celles divulguées, en appui, par l’Institut techniques des grandes cultures (ITGC), mais aussi par le Centre national de contrôle et de certification des semences et plants (CNCCSP). La wilaya de Constantine, pionnière dans la céréaliculture, ambitionne aussi de réaliser des performances en arboriculture, dans la culture des légumes secs et pourquoi pas celle maraichère. Selon les responsables des services agricoles, les potentialités, les moyens et les techniques sont disponibles pour optimiser la totalité des sols agricoles utiles (SAU), estimés à plus de 131 milles hectares. Les chiffres avancés concernant les projets agricoles concrétisés dans la capitale de l’Est sont, pour les observateurs, assez éloquents. Selon ces derniers, il faut reconnaître que les facilités et les avantages offerts par la politique agricole à travers les plans de développement et les crédits à taux zéro ont eu un effet propulseur. D’où le regain d’intérêt pour ce secteur par une nouvelle génération d’agriculteurs, celle des jeunes et des jeunes diplomés. Pour preuve, la wilaya de Constantine comptabilise 4.721 exploitations privées, 1.178 exploitations agricoles individuelles et 420 collectives. La majorité des exploitations active dans la céréaliculture qui occupe plus de 66 mille hectares. Viendront ensuite, avec une incidence moindre, la culture maraichère avec plus de 5 mille hectares et celle des légumes secs avec quelques centaines seulement.