Après le parcours honorable de la sélection algérienne de football lors de la précédente édition de la coupe d’Afrique des nations tenue en Angola et la coupe du monde en Afrique du sud, beaucoup d’anciens journalistes sportifs également écrivains ont tenu à consacrer leur plume au football algérien qui a commencé ces dernières années à retrouver ses lettres de noblesse.
Slemnia Bendaoud est l’un de ces auteurs très intéressés par tout ce qui concerne ce sport qui, tout ou long de son histoire a connu des hauts et des bas. Derrière l’écrivain Slemnia Bendaoud se profile dans l’ombre Djilali Kelouaz, analyste sportif improvisé. Et derrière les deux personnages apparaît au grand jour le football algérien Gloire et déboires édité dernièrement par les éditions El Maarifa, et consacré essentiellement au sport algérien en général et au football en particulier dans tous ses états d’âme, d’esprit ou de raison, oscillant entre ses moments de liesse de promesse, de détresse et de tristesse. L’auteur, prenant goût tant à la littérature qu’à ce jeu à grands enjeux, nous invite à faire un tour dans l’histoire du football algérien qui, depuis son lancement officiellement dans le pays a connu une nette stabilité. Même si au fil des années, la balle ronde algérienne a atteint un certain niveau appréciable en s’imposant devant l’armada des différentes formations internationales, ce sport roi en Algérie a connu ces derniers temps une régression importante du niveau technique des joueurs ce qui a poussé peut- être les premiers responsables de cette discipline en Algérie à instaurer le statut du professionnalisme afin de le sauver d’un éventuel naufrage. L’auteur, dans son ouvrage revient en détail sur toute cette question relative à l’histoire du football algérien. En guise de préambule, Slemnia Bendaoud, pose quatre principales questions qui tournent autour de l’importance qui revêt le sport surtout le football « Qui mieux que le sport, et en particulier le football, peut bien rassembler pour sa bonne cause autant de monde et de différents horizons?
Qui mieux que le football peut procurer toute cette joie, souvent indescriptible? Qui mieux que ce sport favori est capable de réunir et d’intéresser en permanence, à des fins de divertissement et de communication, toute cette force juvénile, pour l’inviter à faire la fête à différents endroits et niveaux de la planète? Qui mieux que ce spectacle, peut, à lui tout seul, réussir à haranguer toutes ces foules et soulever les applaudissements de milliards de téléspectateurs, tous acquis à la cause de ce sport qui unit autant de peuples, souvent en désaccord politiquement? Apparemment aucun » Lit-on dans les premières pages de cet ouvrage.
En effet, le football semble, de nos jours, à lui tout seul, tout monopoliser à sa bonne cause. Les gens dans tous les coins du monde sans exception aucune et même dans les pays, ou ce sport se pratique peu, voir même absent commence de plus en plus à s’intéresser davantage à ce jeu à grand enjeu. Et puisque l’objectif dépasse actuellement le cadre sportif pour atteindre le politique, beaucoup d’hommes politiques utilisent le football pour atteindre des objectif qui n’ont pas pu auparavant atteindre en tant que politiciens « politique et sport notamment le football ne sont plus que deux lignes droites, qui à certain moment fusionnent totalement. Se muant l’un dans l’autre en un seul trait. Parfois d’union » lit-on également sur un autre volet du même livre consacré à la relation qui liée le politique et le sport. Ou s’est passé la bonne raison pour laquelle ce jeu à onze est fait ? L’une parmi beaucoup d’autres importantes questions posées également par l’auteur. « Personne à présent ne sais la réponse » indique l’auteur. « Répondre à ces impondérables questions et d’autres questionnements relève d’une bonne dose de courage » souligne l’écrivain. La violence dans les stades, le sport un facteur d’union, le retour à la formation de la base, sont également des thèmes pour lesquels l’auteur à consacré une grande partie de son ouvrage. Parlant du parcours de la sélection nationale algérienne de football, l’auteur n’a rien oublié sur cet évènement qui a bel et bien marqué l’année 2010. Après le grand hommage rendu à l’ancien entraîneur Rabah Saadane, tout en reconnaissant son travail accompli, l’écrivain revient en détail sur tout ce qui c’est passé pendant toute cette période bien précise. Certes, beaucoup de choses ont eu lieu. Mais ce n’est pas fini, le plus dure reste à faire. Donc, remettant les choses sur la bonne voie, beaucoup d’autres rendez-vous sont pour demain.