Gérée par l’ APC de Guelma, cette salle du septième art fonctionnait tant bien que mal puis elle fut exploitée par un soumissionnaire du secteur privé qui jeta l’éponge à la fin des années 90. Livrée à son triste sort, elle fut fermée sur décision des autorités locales, dans l’attente de jours meilleurs.

Le chef-lieu de wilaya ne possède qu’une seule salle de spectacles, patrimoine de l’époque coloniale, qui avait accueilli des générations de Guelmis qui se remémorent  avec une certaine nostalgie leur jeunesse et les films palpitants d’aventures, western, policiers, etc. Même la gent féminine fréquentait cette emblématique salle de cinéma où elle se délectait des films égyptiens et hindous dont elle raffolait . Gérée par l’APC de Guelma, cette salle du septième art fonctionnait tant bien que mal puis elle fut exploitée par un soumissionnaire du secteur privé qui jeta l’éponge à la fin des années 90. Livrée à son triste sort, elle fut fermée sur décision des autorités locales, dans l’attente  de jours meilleurs. En décembre 2001, suite à des intempéries exceptionnelles, la toiture de cette infrastructure s’effondra et causa d’importants dégàâts. A la faveur
d’une inspection des lieux, le wali de l’époque avait opté pour une réhabilitation et une inscription de l’opération avait été opérée. Néanmoins, ce projet accusa un énorme retard dû à la lenteur des démarches administratives, de l’appel d’ offres, de la modicité de l’enveloppe financière... Toutefois, les travaux furent entamés fin 2007 par une entreprise de travaux publics qui s’attela à rénover cette salle de cinéma qui bénéficia d’équipements neufs. Achevée, équipée, ressuscitée, elle accueillit fin octobre 2009 un colloque international consacré à l’œuvre de Kateb Yacine et les Guelmis ont été ravis.
Cette cinémathèque reste toujours close et selon le directeur de la culture, une commission du ministère de la Culture qui l’avait visitée début 2010 avait émis des réserves relatives à l’installation d’un réservoir à eau, la sonorisation et la mise en place de câbles électriques. Le wali avait donné des instructions lors de la réunion de l’exécutif au DLEP, maître d’ouvrage, aux fins de remédier rapidement à cette situation. Pour des raisons inexpliquées, la situation n’a pas changé au grand dam de la population qui attend avec impatience la réouverture de cette emblématique salle du septième art.