Le chef-lieu de wilaya bénéficie, depuis plus d’une dizaine d’années, d’un judicieux transport urbain qui couvre, par le biais d’une flotte de plus de 120 minibus, huit lignes sises dans les principaux secteurs, ce qui rend d’indéniables services à la population, notamment les étudiants, les lycéens, les travailleurs et les citoyens dans leur déplacement.                  
Ces dernières années, la ville de Guelma, qui abrite déjà plus de 120 mille âmes, a enregistré une notable extension caractérisée par la réalisation de lotissements, cités résidentielles, équipements publics, bâtiments collectifs, agrandissement de l’université 8-Mai 45, avenues, boulevards, etc. Cependant, le plan de transport urbain mis en place voilà une décennie est dépassé et ne répond plus aux attentes des citoyens résidant dans ces nouveaux sites qui ne sont pas desservis par les minibus. A titre iullustratif, les habitants du lotissement des Mille lots, des logements sociaux locatifs de Oued-Maïz, des logements sociaux participatifs implantés route de Bendjerah, les cités Bourouaïah-Slimane, El-Hafsi et El-Mechâal ne sont pas concernés par les dessertes et cela engendre des contraintes aux riverains qui s’estiment isolés et marginalisés. Quotidiennement, ils recourent aux taxis et aux clandestins pour leurs déplacement et pour ceux de leurs enfants, suscitant des dépenses faramineuses qui grèvent le modeste budget familial.
Ce problème a été maintes fois soulevé par les élus de l’APW lors de nombreuses sessions ordinaires et par les représentants de la société civile et du mouvement associatif au cours des rencontres périodiques avec les autorités locales. La réactualisation du transport urbain s’impose et devient urgente car des lacunes, des carences et des insuffisances ont été mises à jour. Le directeur des transports, principal concerné, avait été instruit voilà plus de deux ans aux fins de proposer à l’APW, pour approbation, un nouveau plan de transport urbain qui répond réellement aux attentes citoyennes. Pour des raisons inexpliquées, ces directives sont restées lettre morte au grand dam des Guelmis soumis à un calvaire quotidien et des dépenses perpétuelles. Il reste à espérer que ce dossier crucial soit pris en charge par le chef de l’exécutif de wilaya.