Le département des langues de l’université de Bouzareah, à Alger, a perdu toutes les données concernant les notes de ses étudiants. En effet, tout son matériel informatique a été subtilisé lors d’un cambriolage durant les vacances d’été. Ce dernier, a-t-on appris, contenait les notes et résultats des étudiants des quatre années. Les étudiants qui ont déjà acquis leur année universitaire se disent chanceux. Ils ont déjà le relevé de notes qui témoigne leur droit de passer à l’année scolaire prochaine. Mais les autres, au début, étaient un peu stressés mais ce n’est plus le cas maintenant. Heureusement pour eux comme pour leur administration, les professeurs gardent toujours une copie des notes. Les feuilles d’examens existent toujours. L’administration pourra ainsi minimiser les dégâts, déjà considérables, en récupérant toutes les données. Le seul inconvénient est que cette opération risque de prendre du temps. Notons que l’université de Bouzareah est connue en tant qu’une faculté mal fréquentée et cela à longueur d’année. Des intrus parviennent à y entrer sans aucun problème. En toute confiance, ils organisent des parties de football à l’intérieur de la faculté quand celle-ci est vide de ses étudiants. Un jeune habitant de cette localité nous dira à ce propos : « Les jeunes de notre quartier n’ont aucun souci à se rendre à l’intérieur de la Fac. Comme ils ont un caractère versatile, les agents de sécurité essayent d’éviter tout conflit avec eux». Notre interlocuteur ajoute : « Il y a même des agents de sécurité à l’université de Bouzareah qui habitent les environs. Ils ne peuvent priver leurs voisins et les jeunes de leur quartier d’une virée ou d’un match à l’intérieur ». Ces jeunes impose leur diktat et ce, en toute impunité, rien ne les arrête. Il leur arrive même d’embêter les étudiants et leurs professeurs en plein cours ou examen. D’un autre côté, on peut même remarquer, à l’approche de « l’Aïd el Kebir », la présence de bergers dans les petits bois de l’université. Ils y font paître leurs troupeaux sans être inquiétés le moins du monde.