Une formation sur la protection des antiquités et la lutte contre la contrebande d’œuvres d’art a été donnée au profit de magistrats algériens, des représentants de différents musées et officiers de police, a indiqué, en fin de semaine, un communiqué de l’ambassade américaine à Alger. Cette formation, qui s’est tenue durant cinq jours à l’Hôtel des magistrats à Alger, intervient dans le cadre de la coopération entre l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique et le gouvernement algérien. L’occasion a donc été donnée aux apprenants algériens de traiter différents aspects liés à la protection des antiquités et de s’imprégner de l’expérience des services fédéraux américains en la matière. Ainsi, plusieurs aspects tels que le cadre de la propriété culturelle aux Etats-Unis, la compréhension du marché, la place et trajectoire du trafic international d’antiquités et les techniques d’investigation et d’enquête relatives à la contrebande d’antiquités ont été abordées. En outre, les apprenants algériens ont eu connaissances de l’expérience US au sujet des opérations sous couverture, des exercices pratiques ainsi que des exposés sur les stratégies de prévention.
La formation, indique-t-on de même source, a été dispensée par le Dr. Bonnie Magness-Gardiner, directrice de programme au niveau du Bureau fédéral d’investigations (FBI), et l’agent spécial Christopher Calarco du FBI. Les deux experts ont également donné un aperçu des techniques d’enquêtes en exposant des cas avérés aux Etats-Unis et de par le monde. Le même document précise, par ailleurs, que la dernière journée de formation a été consacrée aux activités de terrain où les participants ont effectué des exercices de simulation de situations réelles.
« Cette formation a été l’occasion pour les deux parties d’échanger les visions et expériences relatives à la lutte contre la contrebande d’œuvres d’art dans les deux pays », souligne-t-on auprès de l’ambassade américaine. Et d’ajouter que « ce phénomène qui, en plus de nuire à la culture et à l’héritage culturel, sert dans certains cas à financer des organisations et réseaux criminels et terroristes à travers le monde».
M. B.