1.780 personnes mordues par des animaux. A l’heure où l’humanité célèbre la Journée mondiale de la rage qui coïncide avec le 28 septembre de chaque année, les chiffres communiqués par la Direction de la santé de la wilaya de Chlef quant aux morsures causées aux personnes par les chiens, chats et autres animaux démontrent qu’il reste beaucoup à faire en matière de prévention et de lutte contre ce fléau dans notre pays. A titre indicatif, il a été enregistré depuis le début de l’année à fin août 1.780 morsures d’animaux, dont une a été fatale pour une victime habitant la commune de Zeboudja. Quant à l’année 2009, on déplore deux décès à la suite de morsures de chiens. Les deux victimes étaient originaires des communes d’Aïn-Mérane et de Béni-Haoua. Par ailleurs, il faut noter qu’un nombre important de ces personnes mordues habitant les zones rurales ne se rendent au centre de santé qu’une fois la maladie est à sa phase terminale et aucun remède ne peut donc sauver le malade. Généralement, ces personnes font appel au guérisseur et au "taleb". Ainsi, pour prémunir les habitants, particulièrement ceux des zones rurales, de la rage, la Direction de la santé, en collaboration avec les services vétérinaires, prévoit de mener une campagne de vaccination mais également une opération d’abattage de chiens errants.

Pour en finir avec les sacs plastique noirs
En marge de sa visite dans la wilaya de Chlef, qui l’a conduite à l’usine de ciment d’Oued-Sly (ECDE), le ministre de l’Environnement a déploré au cours d’un point de presse l’usage effréné des sachets en plastique noir dans la wilaya de Chlef. Le ministre a imputé cette situation aux responsables locaux et plus particulièrement à la Direction de l’environnement qui, dira-t-il, doit agir pour préserver l’environnement. Il est vrai qu’il est fréquent de voir aussi bien en ville qu’en rase campagne des milliers de sachets toutes couleurs confondues s’envoler au gré des vents. Par ailleurs, il faut savoir que la durée de vie des sachets en plastique noir est d’environ 4 siècles avant leur décomposition dans la nature. D’où la nécessité absolue d’interdire leur fabrication et leur utilisation dans les commerces au profit de sachets en matières biodégradables.
B. O.